MARTIN Marius, Jean

Marius Martin milita à la CGTU au début des années trente, puis à la CGT après la réunification de 1935.

Pendant l’Occupation, il joua un rôle important dans l’ "action ouvrière" des MUR et participa activement aux grèves de 1942 à Lyon. Il fut par la suite responsable du Front national.

Marius Martin adhéra au Parti communiste en 1942. À la Libération, il fut affecté par le comité régional de résistance de la Région Rhône-Alpes au service de la reconstruction économique. Par ailleurs, il fut chargé par le congrès extraordinaire de l’UD, de mars 1945, d’organiser des rencontres entre syndicalistes lyonnais et paysans de l’Ain, en vue d’améliorer le ravitaillement de Lyon.

À la Libération, secrétaire général et permanent de l’Union des syndicats des travailleurs de la métallurgie du Rhône, il entra, en 1950, à la commission exécutive de l’UD-CGT du Rhône, puis, en 1954, remplaça Georges Churlet au secrétariat général de l’UD et conserva cette fonction jusqu’en 1961.

Contremaître dans la métallurgie, Marius Martin siégea au bureau fédéral communiste de 1953 à 1964.

Il siégeait à la commission administrative de la CGT et à la commission confédération d’organisation en 1962.