LEROY André, Jules

Par Marc Giovaninetti

Né le 16 janvier 1913 à Montreuil (Seine, Seine-Saint-Denis), mort le 13 mars 1982 à Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne) ; maçon, puis chauffeur de bus ; militant des JC puis du PCF ; résistant, déporté ; secrétaire national de la Jeunesse communiste, secrétaire général de l’UJRF ; membre suppléant du comité central du PCF (1947-1950) ; secrétaire général puis président de la FNDIRP ; secrétaire général de la FIR (Fédération internationale de la Résistance).

André Leroy grandit à Viry-Châtillon, dans cette banlieue sud à laquelle il resta longtemps attaché. Son père, ouvrier-boulanger de tendance anarcho-syndicaliste, y avait acquis un modeste pavillon, et y éleva ses quatre enfants dans un esprit de contestation sociale : André, l’aîné, Louis qui devint militant syndical et conseiller municipal à Ivry, Germaine, première main dans la couture, non militante mais sympathisante, et Geneviève, de quatorze ans la cadette d’André, membre de la direction de l’UJFF après la guerre, puis, sous le nom de Geneviève Rodriguez*, maire communiste de Morsang-sur-Orge pendant trente-quatre ans. Tous, père et mère compris, étaient déclarés communistes ou sympathisants par André, lorsqu’il rédigea ses autobiographies après la guerre.

Après le certificat d’études, à treize ans, André Leroy fut d’abord apprenti dans le bâtiment, maçon de métier, puis il trouva une place de chauffeur de bus dans une compagnie locale et enfin, après-guerre, à la RATP. Il adhérait alors à la CGT. Il fut de 1937 à 1939 secrétaire du syndicat du bâtiment de Juvisy (Seine-et-Oise, Essonne) et de l’Union locale CGT.

En 1929, il rejoignit les Jeunesses communistes, alors en pleine phase « sectaire », et en bute à une sévère répression dont lui, et sa mère qui devait payer les amendes, firent parfois les frais. De la responsabilité de cercles locaux à Viry-Châtillon, Juvisy, Draveil, il était mentionné en mars 1931 au « comité du 22e rayon de la 4e entente », soit le secteur de Villeneuve-Saint-Georges de la Région parisienne. En mars 1933, un « Leroy » était nommé parmi les membres du comité central des JC, promu donc au 7e congrès de Montigny-en-Gohelle en juin 1932, et en juillet 1934, après le congrès extraordinaire d’Ivry des JC et les émeutes de février qui réorganisaient toute la direction derrière Raymond Guyot et Victor Michaut, un « Leroy », de retour de l’école de l’Internationale communiste des Jeunes de Moscou et secrétaire de rayon, était proposé par Guyot pour être coopté au comité central des JC. Dans le même rapport, il désignait aussi un « Leroy » du Nord (les prénoms étaient malencontreusement omis, sans doute Guyot ne les connaissait-il pas, celui du Nord était certainement Siméon Leroy, et quant à l’école de l’ICJ, André n’en faisait pas mention dans ses autobiographies, seulement d’une « école nationale du Parti »). Aucun militant de ce nom n’était nommé à l’instance au 8e congrès de 1936, alors que Siméon Leroy, celui du Nord, un homonyme assurément distinct, y était élu au 9e congrès, en juillet 1937. Cette année, en tout cas, André Leroy devint secrétaire de toute la région Paris-Sud, après que celle-ci ait été créée en 1934.

En mai 1933, son mariage avec Lucienne Mory l’amena à se fixer à Draveil où résidait sa belle-mère. Le couple eut deux enfants, un fils, Henri, né en 1937, et une fille, Claude, en 1939.

En septembre 1938, André Leroy, toujours secrétaire régional de Paris-Sud des JC, faisait partie de la nombreuse délégation française envoyée par bateau au très important Congrès mondial de la Jeunesse pour la Paix, à Vassar College près de New York. Il y accompagnait notamment Raymond Guyot*, Danielle Casanova, Raymond Latarget, Léo Figuères, André Hoschiller (Carrel), Robert Le Roy-Wattiaux, Maurice Choury, etc. Là des jeunes communistes du monde entier débattirent pendant une semaine avec des chrétiens protestants, essentiellement, sous la bienveillante tutelle d’Eleanor Roosevelt qui inaugurait la manifestation. Le retour en France fut cependant gâché par l’annonce de la capitulation franco-britannique de Munich devant Hitler, entérinée peu après. André Leroy signa alors avec Raymond Latarget un article dans la Correspondance internationale expliquant l’entente avec les jeunes chrétiens sur certains « principes moraux ».

Le jeune secrétaire parisien ne tardait pas à monter d’un cran dans la hiérarchie. Il était promu au secrétariat national des JC au 10e Congrès, à Issy-les-Moulineaux à Pâques 1939, aux côtés de Camille Baynac et Victor Joannès, toujours sous la présidence de Raymond Guyot. C’est alors qu’il aurait suivi une école du parti.

Mobilisé en septembre 1939 dans la DCA, il ne sembla pas troublé par le Pacte germano-soviétique. André Marty, qui à Moscou pointait les jeunes militants sur qui le parti pouvait encore compter, le qualifiait d’ « excellent travailleur », et lui-même déclarait après la guerre avoir été « en complet accord avec la politique de l’URSS et de notre parti ». Certes, s’il avait répondu le contraire, il savait que sa carrière politique risquait fort d’être brisée… Démobilisé après la défaite de juin 1940, alors que Guyot était exfiltré en URSS et beaucoup d’autres dirigeants JC arrêtés ou prisonniers, André Leroy occupa d’importantes responsabilités à haut risque sous le faux nom de Roger Marlin, responsable des JC de toute la région parisienne, et surtout principal adjoint de Danielle Casanova à la tête des JC clandestines pour toute la France jusqu’en janvier 1942. Le petit pavillon de Draveil et le domicile des parents furent perquisitionnés par la police allemande, mais André Leroy n’y avait rien laissé de compromettant. Il vivait alors dans des planques qu’il changeait régulièrement, et avait presque coupé tout contact avec ses proches.

Plusieurs témoins le citent alors dans leurs souvenirs. Madeleine Gesret, la première militante avec qui il avait repris contact, le vit « étonné » lorsqu’elle lui apprit les projets de demandes de retour à la légalité qui allaient être adressés par le PCF aux autorités allemandes. Lise Ricol (plus tard London*) rapportait l’avoir rencontré alors qu’elle renâclait déjà contre la propagande de « guerre impérialiste » et s’offusquait cette fois de ces demandes, effectivement engagées : au rendez-vous fixé selon son souhait avec un responsable, elle eut la bonne surprise de retrouver André Leroy, qui la réconforta en approuvant ses objections. Il expliquait ces dérives par « les flottements » de certains dirigeants, et lui garantit que la lutte allait désormais repartir sur des bases saines.

Après l’invasion de l’URSS, André Leroy fut notamment un des organisateurs des manifestations du 14 juillet et du 13 août 1941, où plusieurs jeunes furent arrêtés, et deux d’entre eux fusillés par les autorités allemandes. Il supervisa surtout la mise en place des premiers groupes de combat des « bataillons de la Jeunesse » placés sous la direction d’Albert Ouzoulias, avec notamment Pierre Georges (le futur colonel Fabien) qui s’y illustra. D’après Ouzoulias, ce fut justement Leroy qui le mit en relation avec Pierre Georges, le 2 août 1941, après qu’ils avaient eu ce jour-là un premier rendez-vous avec Danielle Casanova destiné à régler une question d’explosifs. Quelques jours plus tard, Leroy expliquait à un jeune communiste de son entourage, Maurice Le Berre, que le parti était décidé à passer à un nouveau stade de la lutte, infiniment plus risqué, celui des attentats contre des militaires allemands. Le Berre, qu’il avait jadis connu à Draveil, accepta d’être le premier jeune communiste à abattre un officier allemand. Mais André Leroy reconnut que le mot d’ordre de « dix pour un » (dix Allemands abattus pour un communiste fusillé) avait du mal à être appliqué par des jeunes garçons pas du tout préparés à accomplir un meurtre de sang froid. Pierre Georges dut montrer l’exemple.

André Leroy fut arrêté le 12 mai 1942, rue de la Gaîté, par la police française qui l’avait pris en filature. Il avait depuis deux mois la responsabilité (« instructeur ») de l’interrégion Maine-et-Loire, Vendée, Deux-Sèvres et Vienne pour le PCF. Il avait été interpelé alors qu’il s’apprêtait à prendre un train en partance pour Angers. Dans les mois précédents et suivants, toute la direction des JC en zone Nord fut décapitée (Danielle Casanova en février, Lucien Dorland et Camille Baynac fusillés peu après comme otages). André Leroy subit et résista à la torture des interrogatoires, y compris lorsqu’elle lui fut appliquée sous les yeux de sa mère convoquée pour infléchir sa volonté. La pauvre femme, catholique pratiquante jusque là, en perdit la foi. Il fut condamné le 17 mai 1943 par la Section spéciale de Paris à cinq ans de prison et 1200 francs d’amende pour « propagande communiste ». Il fut détenu successivement à la Santé, Poissy, Melun, Châlons-sur-Marne et Compiègne. Il y participa à la direction des groupes de résistance, et organisa partout des tentatives d’évasions collectives, qui toutes échouèrent, parfois de peu, et jusque dans le train de déportation.

Parti de Compiègne avec un groupe très important de détenus, « le convoi des 50 000 », il arriva à Buchenwald le 12 mai 1944. Là encore, il dirigea l’action clandestine, avec le colonel Frédéric-Henri Manhès, l’ex-adjoint de Jean Moulin, et le syndicaliste communiste Marcel Paul*. Avec ce dernier et d’autres militants communistes, ils parvinrent à établir une liaison avec les communistes allemands internés comme eux, et Leroy fut désigné comme délégué au premier Comité français clandestin. A ce titre, il fut chargé d’organiser la résistance aux usines Gustloff de Weimar où il s’était fait affecter. Il y fut gravement blessé par le bombardement allié du 9 février 1945, au cours duquel environ cent-cinquante Français furent tués et des centaines d’autres blessés. Des camarades parvinrent à le ramener au camp de Buchenwald, où il fut soigné au Revier. Il resta dix jours sans connaissance, mais il put ensuite reprendre sa place de dirigeant. Il commandait la 3e Division de détenus lors de l’insurrection qui libérait Buchenwald le 11 avril 1945, peu avant l’arrivée des troupes américaines. Il fut rapatrié le 29 avril 1945. Son état nécessitait un temps de repos, et les responsables communistes du camp préconisaient même de le « faire examiner psychologiquement de très près… avant la reprise des activités ».

Son rôle dans la Résistance lui valut le grade de commandant FTP, confirmé aux FFI, et les distinctions de la Croix de Guerre avec palme et de Chevalier de la Légion d’honneur.

En août 1945, André Leroy retrouva sa place à la direction des JC qui s’étaient en avril muées en Union de la Jeunesse républicaine de France (UJRF) en fusionnant toutes les organisations de jeunes résistants influencées par les communistes. Rétabli parmi les douze membres du bureau, secrétaire de Paris-Ville, on lui confiait en novembre la responsabilité de la future fédération de la Seine de l’UJRF, qui devait, à l’exemple de celle du PCF, se créer par fusion des trois structures préexistantes (Ville, Nord et Sud) au début de l’année 1946.

On fit aussi une place à André Leroy à l’Assemblée consultative provisoire, formée en novembre 1944 pour remettre en place les institutions de la République. Il la rejoignit avec des dizaines d’autres rescapés de la déportation en vertu de l’ordonnance de juin 1945. Il y représentait les FUJP (Forces unies de la Jeunesse patriotique), un de ces rassemblements résistants dirigés par les jeunes communistes qui allait bientôt se fondre dans l’UJRF. Toutefois, sa carrière de parlementaire ne se prolongea pas. En octobre 1945, il n’était pas élu à la 1ère Assemblée nationale constituante, et pas davantage aux élections législatives suivantes.

En revanche, en remplacement de Léo Figuères* qui assurait cette fonction depuis la fondation un an plus tôt, il fut promu secrétaire général de l’UJRF lors du premier congrès en août 1946, durant lequel Raymond Guyot quitta la présidence après avoir dirigé pendant dix-sept ans les organisations de jeunesse communistes. Le choix de Leroy fut ratifié par le secrétariat du parti le 22 août, à trois jours de l’ouverture du congrès. De fait, depuis le mois de décembre précédent, les Jeunesses étaient placées sous la tutelle d’André Marty, qui s’efforçait de leur rendre leur caractère plus spécifiquement communiste, en revenant sur les tentatives d’ouvertures initiées par Guyot et Figuères à la demande de Thorez*, et de Staline lui-même. Il s’ensuivit une période difficile pour l’organisation de jeunesse et ses dirigeants en titre, qui atteignit son paroxysme au 2e Congrès, à Lyon en mai 1948. Leroy, manœuvré avant le congrès par Raoul Calas*, un des relais de Marty, avait déjà présenté son rapport de clôture, quand Figuères, qui en avait appelé les jours précédents à Thorez et s’était trouvé renforcé par la venue inopinée de Raymond Guyot lui-même, reprit la parole à la fin du congrès pour tout remettre en place selon les anciennes options fidèles à l’esprit de rassemblement issu de la Résistance. La manœuvre et la confusion échappèrent à la plupart des délégués, mais Figuères fut pour un temps rétabli au secrétariat général, avec Guy Ducoloné en second, alors que Leroy s’en retirait avec quelques autres, manifestement dépassés par des enjeux qui se situaient au niveau du bureau politique ou du secrétariat du parti. Les relations entre tous ces dirigeants de l’UJRF étaient et devaient pourtant rester tout à fait fraternelles : les deux nouveaux secrétaires avaient partagé d’heureux moments de convivialité dans la maison de Draveil.

Pendant un temps, André Leroy suivit Raymond Guyot à la fédération de la Seine qui avait été constituée sous la gouverne de cet homme de confiance de Thorez en mars 1946. Mais il ne siégea à son comité fédéral qu’entre ses deux premiers congrès, jusqu’en juin 1947. Ce n’était nullement un désaveu, plutôt un ajustement puisqu’il habitait en Seine-et-Oise. Moins d’un mois plus tard, il vécut sa plus haute promotion au PCF lors du congrès de Strasbourg, le XIe, à la fin du mois de juin 1947 : suppléant au comité central. Il intervint au moins lors de deux sessions, pour souligner l’apport de la jeunesse dans les grèves de l’automne 1947, et pour dénoncer, au nom des anciens déportés, les « calomnies » qu’aurait selon lui proférées David Rousset à l’encontre des Soviétiques lors du procès Kravchenko. Pourtant, là encore, il ne fut qu’un transitaire entre deux congrès, puisqu’au suivant, à Gennevilliers en avril 1950, il disparut de la liste des membres du comité central. Selon un témoignage, chargé comme tout membre du CC de suivre une fédération de province, il aurait eu une altercation avec un secrétaire qui aurait eu le dernier mot. Cependant, encore jeune, André Leroy avait trouvé le cadre dans lequel il allait exercer durablement, pendant trente-trois ans, des fonctions au plus haut niveau, celui des organisations de déportés et résistants, au plan national et international.

En 1949, en effet, avec ses anciens camarades de déportation F.-H. Manhès et Marcel Paul, il participa à la fondation de la Fédération nationale des Déportés et Internés résistants et patriotes. Il en fut le premier secrétaire général, ses deux amis, plus âgés, prenant les titres de président et vice-président.
En 1951 lorsque fut fondée à Vienne la Fédération internationale de la Résistance (FIR), chaperonnée par les communistes, André Leroy en fut nommé secrétaire général, une fonction qu’il garda jusqu’au 4e congrès à Varsovie en décembre 1962. Cette nouvelle responsabilité l’obligea à s’installer à Vienne où était fixé le siège de l’organisation. Son épouse, malade de la tuberculose, ne l’accompagna pas, et les deux enfants du couple furent séparés, le père prenant en charge Claude alors âgée de douze ans, alors qu’Henri était confié à une grand-tante maternelle, et ne rencontra plus son père qu’à l’occasion des vacances.

Lucienne Leroy décéda en 1953. En octobre 1954, André Leroy se remaria avec Claudine Baron, une ancienne déportée de Ravensbrück et militante comme lui de la FNDIRP. Celle-ci avait déjà un fils dont le père avait été fusillé en 1944. Ils élevèrent ensemble leurs deux enfants. Claude, la fille d’André Leroy, épousa plus tard un des fils de Waldeck Rochet, le futur secrétaire général du PCF.

Rentré en France à sa demande pressante en 1961, André Leroy reprit sa place dans les organismes dirigeants de la FNDIRP, comme membre de la présidence collective, mais dirigeant de fait de l’association. Avec sa seconde épouse, il vécut à Paris dans plusieurs logements successifs des XIIIe et XIVe arrondissements. Le couple fit aussi l’acquisition d’une maison à Cléry-Saint-André (Loiret), où ils vécurent davantage l’âge venu, à tel point qu’André Leroy s’y présenta aux élections municipales, mais sans succès. En 1978, il fut gratifié à la FNDIRP du titre suprême de président-délégué, qu’il garda jusqu’à sa mort. Lors de ses responsabilités nationales ou internationales, il avait participé ou dirigé la rédaction de plusieurs livres consacrés à la déportation, notamment en 1967 celui publié sous l’égide de la FNDIRP.

Simultanément à ces responsabilités à la FNDIRP et à la FIR, André Leroy fut aussi un des dirigeants du Comité international des anciens déportés de Buchenwald-Dora, président de son association française. Il exerça encore des responsabilisés au Comité français pour la Grèce démocratique, du temps où sévissait dans ce pays le régime des Colonels. De fait, il fut le principal organisateur de la Conférence internationale contre la dictature en Grèce, réunie à Paris en 1971, où autour d’éminents communistes tels que Raymond Guyot*, Gustave Ansart* ou les avocats Joë Nordmann et Pierre Kaldor, et où siégeaient des personnalités de l’importance du bâtonnier Thorp, Maurice Duverger, Edgar Faure, Pierre Mendès France*, François Mitterrand*, Pierre Cot*, Daniel Mayer*, Charles Hernu* ou Francis Jeanson*.

À la mort d’André Leroy, survenue à l’âge de soixante-neuf ans des suites d’un cancer foudroyant, Madeleine Vincent vint saluer la famille au nom du bureau politique ; Gaston Plissonnier rendit hommage au militant lors de ses obsèques au Père Lachaise au nom du PCF, Marcel Paul pour la FNDIRP, et l’ancien ministre de de Gaulle, Pierre Sudreau, au nom des Anciens combattants. Ce dirigeant centriste l’avait aussi connu en déportation et le tenait en haute estime.

André Leroy occupe dans le « carré communiste » du cimetière une tombe collective où il repose à côté de ses camarades de l’association de déportés.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article140104, notice LEROY André, Jules par Marc Giovaninetti, version mise en ligne le 30 mars 2012, dernière modification le 25 avril 2013.

Par Marc Giovaninetti

ŒUVRE : Direction de l’ouvrage collectif La Déportation, Editions de la FNDIRP, 1967, réédité en 1992.

SOURCES : Archives PCF, 3Mi7/ 47 et 48 (CC des JC en 1933 et 1934) ; fonds Guyot, 283 J 4, 38, 67 (revue Notre Jeunesse en vue du 1er congrès de l’UJRF) ; Comptes-rendus des conférences de la Fédération de la Seine du PCF, brochures Notre bulletin. — Archives de la Préfecture de Police, F7 13185. — Archives du RGASPI, Moscou, 495/270/1863, dossier personnel de Danielle Casanova. — L’Avant-Garde, 1934-1948, notamment, avant guerre, n° 761-777, mai-septembre 1938 (congrès de Vassar College), n° 807, 14 avril 1939 (10e congrès des JC), après guerre n°106, 4 septembre 1946 (Comité national de l’UJRF à l’issue de son 1er congrès). — La Correspondance internationale, n° 45, 3 septembre 1938. — Le Patriote résistant, 1949-1982, notamment le n° 510, avril 1982. — L’Humanité, lundi 15 et vendredi 19 mars 1982. — Réunions du Comité central du PCF, 1944-1953, Fondation Gabriel Péri, Archives de la Seine-Saint-Denis, 2009. — Claude Angeli et Paul Gilet, Debout, Partisans !, Fayard, 1970. — Léo Figuères, Jeunesse militante. Chronique d’un jeune communiste des années 30-50, Ed. sociales, 1971. — Alain Guérin, Chronique de la Résistance, Omnibus, 2000. — Jacques Varin, Jeunes comme JC. Sur la Jeunesse communiste (1920-1939), Ed. sociales, 1975. — Albert Ouzoulias, Les Bataillons de la Jeunesse. Les jeunes dans la Résistance, Ed. sociales, 1986. — Lise London, La Mégère de la rue Daguerre. Souvenirs de Résistance, Seuil, 1995. — Guillaume Quashie-Vauclin, L’Union de la Jeunesse républicaine de France, 1945-1956, L’Harmattan, 2009. — Martine Garcin, « André Leroy », site <draveil-resistance.com> . — Notes de Paul Boulland. — Entretiens avec Léo Figuères (2004) et René Roy (2012), anciens dirigeants de l’UJRF. — Conversations téléphoniques avec Henri Leroy et Geneviève Rodriguez (2012). — État civil.

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