HOSTALIER Catherine [née FRALEUX Catherine, Jeanne, Marie]

Par Gérard Montant

Née le 5 avril 1934 à Alizay (Eure), morte le 27 juillet 2019 à Châteauroux (Indre) ; secrétaire puis professeure de lycée d’enseignement professionnel ; militante syndicale au SNETP-CGT ; militante associative au GREF ; adhérente du Parti communiste français de 1960 à 1982.

Catherine Fraleux était le troisième enfant d’une fratrie de quatre, de Maurice Fraleux, instituteur, secrétaire de mairie, délégué départemental pour la MAIF pendant dix ans, et de Suzanne Loiseau institutrice. Elle fréquenta l’école primaire d’Alizay jusqu’à l’âge de douze ans, puis elle intégra la 6e pendant six mois au lycée d’Evreux (Eure) avant d’arrêter ses études à la suite d’une primo-infection. Elle reprit sa scolarité au collège d’enseignement technique d’Evreux où elle obtint trois CAP (comptabilité, secrétariat, employé de bureau), le brevet d’enseignement commercial 1er et 2e degré et le brevet professionnel de secrétariat.

Catherine Fraleux épousa le 1er décembre 1956 à Paris (XIe arr.) Fernand Hostalier*, professeur de lycée d’enseignement professionnel, militant syndicaliste au SNETP-CGT, militant communiste, rédacteur en chef de L’Ecole et la Nation. Ils eurent deux filles..

Catherine Hostalier entra dans la vie active en 1952, successivement en qualité de comptable, secrétaire, dans diverses entreprises d’Evreux, de Gisors, de Paris notamment au théâtre des Champs Élysées et au ministère de l’Éducation nationale en qualité d’adjointe des services économiques à partir de 1959. Elle accéda aux fonctions de professeur d’enseignement technique théorique, devenus plus tard des professeurs de communication et bureautique, et fut affectée de 1961 à 1978 au lycée classique, moderne et technique de Corbeil-Essonnes (Essonne). Elle fut conseillère pédagogique pendant un an, puis au lycée classique moderne et technique Condorcet l de Saint-Maur-les-Fossés (Val de Marne) de 1978 à1994. Elle fit valoir ses droits à pension en 1994.

Catherine Hostalier fut profondément marquée par la dernière guerre compte tenu notamment de son positionnement géographique : proximité de Rouen, de la Seine, de la voie ferrée avec d’importants bombardements, mitraillages fréquents, y compris sur l’école où elle habitait. Elle trouva là auprès de ses parents « la combativité et l’origine de son militantisme ».

Elle adhéra à la CGT (SNETP) en 1960 et fut élue aux conseils d’administration du lycée de Corbeil-Essonnes pendant dix ans et au conseil d’administration du lycée Condorcet de Saint-Maur-les-Fossés pendant cinq ans. Elle fut membre de la direction nationale du SNETP-CGT de 1968 à 1990 et fut élue à la commission administrative paritaire nationale de sa catégorie pendant quinze ans. Elle participa activement à l’activité de l’Institut de recherches sur les enseignements techniques et professionnels créé par le SNETP, institut qui se voulait un lieu de rencontres, de recherches, d’échanges sur les problèmes de la formation initiale et continue des ouvriers et employés qualifiés, sur les problèmes pédagogiques que posent cette formation, compte tenu notamment de l’essor des technologies nouvelles.

Elle fut présidente de l’Institut d’histoire sociale-FERC lors de sa création en 2007. Elle participa à l’activité du Groupement des retraités éducateurs sans frontières en qualité de déléguée de la région Ile-de-France pendant quatre ans.

Catherine Hostalier fut membre du PCF de 1960 à 1982.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article140147, notice HOSTALIER Catherine [née FRALEUX Catherine, Jeanne, Marie] par Gérard Montant, version mise en ligne le 3 avril 2012, dernière modification le 6 juillet 2021.

Par Gérard Montant

SOURCES : IHS-Fédération de l’éducation de la recherche et de la culture CGT. — Entretien avec l’intéressée.

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