MAHOUS Paul, Victor

Fils d’un ouvrier filateur, Paul Mahous reçut les premiers sacrements catholiques. Il entra à l’École normale d’instituteurs de Tarbes en 1924. Titulaire du brevet supérieur, il devint instituteur et obtint le certificat d’aptitude pédagogique en 1928. Il enseigna à Bramevaque (1930-1934), à Aurensan (1934-1935), puis, marié religieusement en décembre 1935 à Vic- en-Bigorre (Hautes-Pyrénées), avec une institutrice, en poste double à Antin (1935-1936), à Sombrun (1936-1955) avant d’être nommé à Tarbes où il termina sa carrière. Son fils reçut les premiers sacrements religieux.

Paul Mahous fut secrétaire de mairie dans les communes rurales. Il termina son service militaire comme sous-lieutenant. Membre du Syndicat national (CGT) à partir de 1927, délégué cantonal du Syndicat national des instituteurs, il participa aux actions syndicales sous le Front populaire. Gréviste le 12 février 1934 et le 30 novembre 1938, il fut sanctionné d’une retenue de huit jours de salaires. Engagé dans le soutien aux républicains espagnols, d’accord avec la lutte pour la paix menée par le SNI, il approuva les accords de Munich.

Membre du Parti socialiste SFIO, Mahous le quitta au début des années 1930. Il vota alors régulièrement communiste, puis se prononça pour Arlette Laguiller aux élections présidentielles. En outre, il était membre de la Ligue des droits de l’Homme.

Mobilisé en août 1939, blessé, Mahous fut hospitalisé du 9 juin 1940 à janvier 1944. Après la guerre, comme invalide, il participait aux actions des anciens combattants. Toujours syndiqué, il fut le délégué départemental de la Mutuelle assurance automobiles des instituteurs de France jusqu’au milieu des années 1970.