Par Jacques Girault
Né le 9 août 1914 à Nice (Alpes-Maritimes), mort le 29 janvier 2003 à Nice ; instituteur dans les Alpes-Maritimes ; militant syndicaliste du SNI ; militant communiste.
Fils d’un facteur des postes, Charles Malaussena surnommé « Carletou », instituteur à Venanson, membre du Syndicat national des instituteurs, fit grève le 30 novembre 1938. Mais selon le rapport de la gendarmerie de Saint-Martin-de-Vésubie, en 1941, il « se serait néanmoins occupé pendant la durée des classes de la surveillance des enfants confiés à sa charge ». Mobilisé en 1939-1940, il reprit son poste et respecta toutes les instructions gouvernementales (lever des couleurs, Marseillaise). Le préfet, le 21 février 1942, dans son rapport, indiquait qu’il avait été mobilisé et qu’il avait conservé ses opinions communistes notées en 1936. Il participa à la Résistance.
Marié en octobre 1935 à Nice, divorcé, il se remaria en septembre 1957 à Nice avec une institutrice.
Après la guerre, Charles Malaussena, instituteur, devint maître d’éducation physique au collège Risso où il donnait aussi un cours de niçois, puis au collège d’enseignement général du Port de Nice. Il animait la cellule du Parti communiste français du quartier de Cimiez à Nice. Très lié avec le dirigeant syndicaliste Marcel Véran, lors du rassemblement amical en l’honneur du départ à la retraite de ce dernier, il prononça une longue allocution en niçois. Il avait été un des fondateurs de la revue en niçois et en français Lou Sourgentin, revue mensuelle culturelle.
Par Jacques Girault
OEUVRE : Avec Raoul Nathiez, Cuisine du pays niçois, Nice, Éd. Lou Sourgentin, 1992
SOURCES : Arch. Dép. Alpes-Maritimes, série T. — Notes de Louis Fiori.