MANENQ André, Louis, Laurent

Par Jacques Girault

Né le 4 juillet 1936 à Montpeyroux (Hérault) ; instituteur ; militant communiste dans le Gard et l’Hérault ; conseiller municipal des Salles-du-Gardon

Fils d’un maréchal devenu employé dans l’administration pénitentiaire qui adhéra au Parti communiste français en 1962, André Manenq entra à l’École normale d’instituteurs de Nîmes et présida la coopérative scolaire fonctionnant en quatrième année. Titulaire du baccalauréat, il fut instituteur à partir de 1955 en Lozère (Saint-Julien d’Arpaon) dans le Gard (Le Martinet, Boisset-et-Gaujac, Marsillargues Attuech, Anduze, La Grand Combe). Après avoir réussi au concours de l’Institut de préparation à l’enseignement secondaire en octobre 1968, il devint élève-professeur à la Faculté des Lettres de Montpellier. Titulaire d’une licence (1970) et d’un diplôme d’études supérieures d’histoire (1972), il devint professeur au collège d’enseignement secondaire de Remoulins mais habitait Nîmes.

Manenq se maria en juillet 1958 à Cazouls-les-Béziers (Hérault) avec une future employée de commerce, communiste, fille d’un cantonnier. Le couple eut trois enfants puis divorça. Il effectua le service militaire (novembre 1962-mars 1964) comme soldat de deuxième classe.
Membre du Syndicat national des instituteurs de 1955 à 1968, André Manenq fut membre du Syndicat national des enseignements de second degré à partir de 1969. Étudiant, il fut un des principaux animateurs de l’UNEF-Renouveau dans la ville universitaire, coordonnant les différents groupes des facultés. Devenu professeur, il milita au SNES.

André Manenq adhéra au PCF en décembre 1956 à Saint-Julien d’Arpaon et à la Jeunesse communiste en juin 1957. Il milita dans la JC comme secrétaire du cercle du Martinet (1957-1958). Il devint le secrétaire départemental de la Jeunesse agricole de France et membre du comité national de l’UJAF en 1960-1962. Devenu en 1967 étudiant en histoire à Montpellier, il fut le secrétaire du secteur ville de l’Union des étudiants communistes à Montpellier de 1968 à 1971. Il mena une lutte politique et idéologique déterminée contre l’influence du « gauchisme » à la faculté des Lettres des sciences humaines. Dans le PCF, il fut secrétaire des cellules de Boisset et Gaujac (1958-1959), d’Anduze tout en devenant membre du secrétariat de la section communiste d’Anduze en 1961. Membre du comité de la fédération communiste à partir de 1962, du bureau fédéral en 1965, il devint en 1966 le responsable du travail du Parti pour le bassin minier tout en étant membre du secrétariat de la section communiste de La Grand Combe (1964). En 1970, membre du comité de la section communiste de Montpellier-Nord, il devint membre du comité fédéral de l’Hérault de 1970 à 1972, et retrouva le comité fédéral du Gard de 1972 à 1974. Il devint en 1972 membre du secrétariat de la section communiste de Nîmes-Nord. Dans le même temps, il obtint un poste d’adjoint d’enseignement d’histoire-géographie au lycée François Arago de Perpignan. Mais il ne résidait pas dans cette ville et faisait le trajet depuis Montpellier.

André Manenq suivit le stage central pour les instituteurs communistes organisé par le PCF en septembre 1959 et l’école centrale du PCF à Choisy-le-Roi (31 juillet-27 août 1966).

En 1965, Manenq fut élu conseiller municipal des Salles-du-Gardon (Gard). En 1971, il conduisait la liste communiste, qui fut battue, aux élections municipales de Castelnau-le-Lez (Hérault) en 1971. Il faisait partie du bureau du conseil d’école de la Fédération des conseils de parents d’élèves en 1970.

En 1974, Manenq quitta le Gard pour la région parisienne où il devint directeur d’une société immobilière fondée par le PCF dans le Val-de-Marne. Il se remaria en octobre 1988 à Bobigny (Seine-Saint-Denis) avec une responsable de bureau.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article140356, notice MANENQ André, Louis, Laurent par Jacques Girault, version mise en ligne le 19 avril 2012, dernière modification le 19 avril 2012.

Par Jacques Girault

SOURCES : Archives du comité national du PCF. — Notes d’André Balent et de Raymond Huard*.

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