FOESSEL Marcel

Secrétaire de l’union locale des syndicats CGT d’Héricourt depuis la Libération jusqu’au mois de janvier 1947, il fut, à cette date, pour des raisons ignorées, écarté de ce poste et de militant communiste devint adhérent du Parti socialiste. En 1947, il était secrétaire du syndicat CGT de l’alimentation à Héricourt et gérant de la coopérative ouvrière d’Héricourt. Cette société, d’essence CGT, verra, au moment de la scission de janvier 1948, passer tout son personnel à FO.

Au mois de janvier 1948, il fut chargé de la constitution sur Héricourt de FO et reçut l’appui de Jean Andréotti, conseiller général et de Georges Tournu, maire, tous deux socialistes. Le 14 janvier 1948, les adhérents du syndicat de l’alimentation se réunirent au café Debard afin de fixer l’orientation syndicale. Sur une quinzaine d’adhérents, treize étaient présents et à l’unanimité votèrent en faveur de FO. Marcel Foessel fut aussitôt désigné comme secrétaire du syndicat local de l’alimentation et secrétaire de la nouvelle UL FO.

Le 26 février 1948, le conseil d’administration de la CGT-FO le désigna comme secrétaire permanent de l’UD, avec prise de fonctions le 1er mars et le 18 mars, le premier congrès de l’UD-FO le confirma dans son poste ; le secrétaire général étant Paul Aubriot*.

Il représenta avec Lucienne Hugueny-Jacquin* la quasi-totalité des syndicats FO lors du congrès constitutif de leur confédération en avril 1948 à Paris.

Marcel Foessel fut ensuite embauché comme ouvrier spécialisé aux établissements Dollé (métallurgie) à Vesoul le 23 janvier 1950, mais au mois de mai 1951, désireux de rejoindre la SA Peugeot à Sochaux, il s’en ouvrit à André Bergeron*, secrétaire général de la Fédération du Livre, secrétaire adjoint de l’UD CGT-FO de Belfort qui envisagea pour lui la possibilité de remplacer Marcel Bulle* au secrétariat général de l’UL-FO de Montbéliard. L’affaire n’eut pas de suite mais vint alourdir un contexte difficile pour lui. Les résultats de sa gestion durant la première année furent catastrophiques tant financièrement que syndicalement, laissant péricliter tous les syndicats, notamment celui de la métallurgie dont il était pourtant le secrétaire. La permanence dut être supprimée et bien que la trésorerie justifiât parfaitement cette mesure, Marcel Foessel en conçut quelque ressentiment. Depuis cette époque, il fut très fréquemment en opposition avec la plupart des membres du CA de l’UD qui durent désavouer certaines de ses initiatives.

Au mois de juin 1952, il était toujours secrétaire général du syndicat FO des métaux de Vesoul.

Il fut marié et eut quatre enfants.