MASSARD Maurice, Jean

Fils d’un cheminot à la Compagnie du PLM, communiste, Maurice Massard fut élève de l’École normale d’instituteurs de Montbrison (Loire). Après avoir enseigné dans des communes de la Loire, il fut nommé à Saint-Just-sur-Loire, commune qui fusionna avec Saint-Rambert-sur-Loire.

Il se maria en juillet 1958 à Saint-Just-sur-Loire avec Yvette Canard, institutrice communiste, fille d’un menuisier et d’une institutrice. Le couple avait deux enfants au milieu des années 1960.

Il effectua son service militaire à partir de mai 1953 à Châlons-sur-Marne puis à Langres comme soldat de première classe. Il fut rappelé en Algérie.

Maurice Massard adhéra au Syndicat national des instituteurs en 1947 et était le secrétaire de canton de Saint-Rambert-sur-Loire de 1957 à 1964. Il militait dans les œuvres laïques (trésorier de l’amicale laïque, animateur du club d’aéromodélisme, du Sou des écoles).

Maurice Massard adhéra au Parti communiste français à l’école normale en 1947. Trésorier de sa cellule, il fut membre de la section communiste de Saint-Rambert-sur-Loire au milieu des années 1960. Il entra au comité de la fédération communiste en 1965. Il fut réélu jusqu’en 1982. Il demanda alors à ne pas être réélu pour des « raisons personnelles ». Il fut candidat au Conseil général dans le canton de Saint-Rambert-sur-Loire en 1964, en 1970 (1 289 voix, troisième position), en 1976, en 1982 (1 330, cinquième position). En 1977, aux élections municipales, il fut le chef de file des candidats communistes sur la liste d’union de la gauche à Saint-Just-sur-Loire- Saint-Rambert-sur-Loire.

Athée, retraité, membre de la Fédération syndicale unitaire Maurice Massard quitta le PCF au début des années 1990, ayant selon son témoignage en 2012 « le sentiment d’avoir été trompé pendant de longues années sur la réalité de l’URSS et des pays socialistes ». Mais il affirmait être resté « communiste convaincu ».