MATABON Eugène, Albert, Jean, Baptistin

Fils d’un quartier-maître mécanicien de la Marine nationale, originaire de Barjols (Var), Eugène Matabon se maria en mars 1921 à Rians (Var) et, veuf, se remaria en septembre 1930 à Marseille (Bouches-du-Rhône). Instituteur à Puget-sur-Argens (Var), il siégeait au conseil syndical de la section départementale du Syndicat national des instituteurs, représentant le syndicat dans le secteur de Fréjus. Réélu en décembre 1947, lors de la réunion du 13 mai 1948, il vota la mise en demeure pour les militants cégétistes d’avoir à quitter le bureau de la FEN-CGT et lors de celle du 2 juin 1949, la motion revendiquant l’autonomie, demandant la « reconstruction d’une CGT démocratique ». En octobre 1948, il fut élu membre de la Commission administrative paritaire départementale. Devenu directeur de l’école de garçons et du cours complémentaire de Fréjus, il fut réélu en décembre 1949 au conseil syndical sur la « liste pour un syndicalisme indépendant et constructif ». Renouvelé en décembre 1951 sur la liste « d’action et d’indépendance syndicale », il devint le trésorier-adjoint de la section et retrouva son siège à la CAPD. Réélu en décembre 1953 sur une liste analogue, il obtenait 77 voix sur 87 suffrages exprimés. En outre, il avait été candidat lors des élections à la caisse primaire de Sécurité sociale sur les listes « d’action mutualiste et d’amélioration de la Sécurité sociale », le 8 juin 1950 et le 17 novembre 1955.

Eugène Matabon était veuf lors de son décès.