SOFFIETTO Jean

Jean Soffietto, militant au sein de la CGT dès 1936, fut le premier secrétaire général en 1948 du Syndicat départemental FO des PTT. Il fut élu le 25 novembre 1949, en même temps qu’Antoine Laval, de la métallurgie, au poste de secrétaire de l’Union départementale FO de la Loire.

Il fut élu ou réélu, en décembre 1956, secrétaire général adjoint de cette UD.

Il succéda en 1957 à Tony Peyre à la tête de cette U.D. Jean Soffietto ne souhaita demander, le 18 mai 1963, le renouvellement de son mandat "en raison des fatigues accumulées par sa double activité professionnelle et syndicale". Il fut alors remplacé par Maurice Piolet. Jean Soffietto devint secrétaire adjoint de son UD.

Lors du congrès confédéral de 1959, Jean Soffieto, tout en votant contre le rapport d’activités de la direction sortante, fut néanmoins désigné rapporteur de la commission des affaires européennes et, en 1961, de celle sur les affaires internationales dans laquelle l’Algérie fut incluse. Ce qui entraina de vives réactions de la part d’une bonne partie des délégués présents à ce congrès. Suite à l’intervention de Robert Bothereau, le secrétaire général de la confédération, le cas de l’Algérie fut examiné dans un texte particulier.
En novembre 1961, Jean Soffietto fut élu membre de la commission exécutive confédérale.

Il figura sur la liste des 58 signataires de l’appel de Cassou lancé aux démocrates français, faisant écho à celui du 11 juin 1959 de Messali Hadj* en vue de "la cessation des luttes fratricides entre Algériens et des attentats terroristes..."

Jean Soffietto fut également administrateur de la Caisse primaire d’assurance maladie de Saint-Etienne.