GUYARD Adrien

Fils de Joseph Guyard, devenu chef de gare à La Roche-sur-Yon et d’Adrienne Crespin, Adrien Guyard fit ses études au lycée de Nantes où il obtint son baccalauréat Lettres et Philosophie. Inscrit à la faculté de droit de Poitiers, il y prépara sa licence.

Il avait fait son volontariat au 68e régiment d’infanterie à Issoudun et eut le grade de sous-lieutenant de réserve au 93e R.I.

Inscrit au barreau de La Roche-sur-Yon. Tout en maintenant son cabinet d’avocat, il préparait une thèse de doctorat quand la maladie le faucha.
Marié à Marie (Rose, Fernande) Jean (dont le frère était employé aux chemins de fer de l’État).

Adrien Guyard collabora pendant deux ans à La Démocratie vendéenne et fut l’auteur de deux ouvrages, un roman paru aux éditions Figuière en 1913 et une pièce en un acte Les caprices de Suzanne. Il présidait la société musicale Le Choral Yonnais.

Membre de la section yonnaise de la SFIO, Adrien Guyard fut le seul élu socialiste (sur trois candidats) sur la liste d’Union Républicaine aux municipales de 1912, dès le premier tour, avec 1 457 voix. Sa première intervention fut la demande de constitution d’une commission spéciale du travail, sur les questions de chômage et de bureau de placement, qui fut rejetée. Il figurait au même moment comme secrétaire de la section locale de la Ligue des droits de l’Homme et libre penseur. Il adhérait par ailleurs à divers groupements de mutualité et de solidarité.

Ses obsèques civiles rassemblèrent un long cortège de groupements, associations, militants socialistes et syndicalistes.