MAVIER Georges, Marcel

Fils d’un cultivateur du hameau de Vierieix, communiste et résistant, Georges Mavier, dit « Jojo », élève du cours complémentaire de Meymac, entra à l’Ecole normale d’instituteurs de Tulle en 1949. Nommé instituteur dans l’école du hameau de Celle à Meymac puis à Chavanac en Haute Corrèze en 1957-1958. Il effectua son service militaire dans l’Infanterie dans les Aurès puis dans le Sud constantinois, de novembre 1958 à février 1961 avec le grade de sergent. Rendu à la vie civile, il reprit un poste d’instituteurs enseignant l’agriculture aux jeunes sortis de l’école. A partir de la prolongation de la scolarité jusqu’à 16 ans, il fut chargé des classes pratiques et de transition à Bugeat, à Eygurande, à Meymac, puis devint professeur de technologie au collège de Meymac de 1974 à sa retraite en 1989.

Militant du Syndicat national des instituteurs, membre du conseil syndical de la section départementale du SNI, Mavier était le secrétaire départemental de l’Union de la jeunesse agricole de France et membre de son comité national à la fin des années 1950. Il adhéra au Parti communiste français en 1957 et devint très vite le secrétaire de la section communiste de Meymac. Il entra au comité et au bureau de la fédération communiste en 1961. A partir en 1972, il fut responsable de la commission des cadres.

Mavier se maria en avril 1962 à Davignac (Corrèze) avec une institutrice future professeur de collège, fille d’un poseur et d’une garde-barrière à la SNCF. Le couple eut deux enfants.

Mavier, élu conseiller municipal de Meymac de 1971 à 1983, puis de 1989 à 2001, participa à la commission des travaux.

Retraité, Mavier devint délégué départemental de l’Éducation nationale attaché à l’école de Peyrelavade. Il militait depuis sa fondation à la Fédération nationale des anciens combattants d’Algérie.