ROBUCHON Aristide, Henri, Gabriel

Fils d’Alexis Robuchon, menuisier et de Françoise Cosset, sans profession, né deux mois après la mort de son père, Aristide devint ouvrier typographe dans sa ville natale. Syndiqué à l’Union typographique et philanthropique, 160e section de la Fédération des Travailleurs du Livre, créée en 1897, il fut délégué au 8e congrès de la Fédération du Livre en 1900. Il fut président ou secrétaire, selon les années, de L’Union typographique et philanthropique dont il déposa les statuts en 1901. Quant à ceux de la Bourse du Travail de Fontenay-le-Comte, c’est lui qui les présenta le 20 octobre 1903. L’Union des syndicats ouvriers se composait alors de 9 syndicats : des Travailleurs du Livre, des ouvriers des chemins de fer, du bâtiment dont les menuisiers ébénistes dirigés par son frère Edmond Robuchon, des maçons, tanneurs corroyeurs, sabotiers galochiers et ouvriers chapeliers. Installée rue Rapin puis rue des Loges, elle rassemblait 665 membres. Aristide Robuchon fut encore délégué au 9e congrès de la Fédération du Livre en juin 1905 à Paris. La Bourse du Travail adhérait à la CGT en 1911, mais dès ces années, elle semble avoir perdu son activité. Le syndicat des galochiers dissous, l’échec d’une grève des typos durement réprimée et les dissensions syndicales qui en résultent faisant disparaître les ouvriers du Livre, le syndicat des chapeliers moribond, la Bourse ne rassemblait plus que 3 syndicats et 148 adhérents à la veille de 1914.

Affecté aux services auxiliaires en 1914, il passa à l’infanterie en 1915. Il fut démobilisé le 10 janvier 1919.

Aristide Robuchon était marié à Ernestine Bouillaud, dont il eut au moins un fils Alexis, Aristide, né en 1900.