MORDIN Henri [FO]

Élu le 4 octobre 1936 secrétaire de la Fédération des Jeunesses socialistes de la Meuse, Henri Mordin fut réélu l’année suivante.

En mars et août 1946, il était secrétaire administratif, remplaçant Labarthe, puis fut secrétaire de la fédération socialiste de la Meuse de 1946 à 1967 et secrétaire de la FGDS de la Meuse en 1966. Les délégués nationaux du parti le jugaient sévèrement. Selon un rapport de Flocard, de novembre 1950, il manquait d’autorité et n’aurait accepté le secrétariat fédéral « qu’à la condition expresse que les délégués à la propagande lui apportent leurs concours ». Selon Marquis en avril 1955, « ses moyens sont limités. Incapable d’organiser et d’exercer sur sa fédération la moindre influence ». Il fut candidat aux élections sénatoriales de mai 1952, obtenant 53 voix sur 820 votants.

Mordin fut signataire de la motion Mollet-Mauroy, pour le congrès national constitutif de mai 1969 à Alfortville, puis de la motion Mollet pour le congrès d’Issy-les-Moulineaux en juillet 1969. Il était encore signataire de la motion O (Savary-Mollet) pour le congrès d’Épinay en 1971.

Henri Mordin, agent EDF et demeurant alors, 29 rue Leroux à Ligny-en-Barrois, fut désigné, courant décembre 1947, par la direction confédérale FO comme son représentant pour la Meuse. Peu de temps après, il fut remplacé par Jean Presson.

Henri Mordin fut signalé en juillet 1955 comme étant le secrétaire administratif de l’Union départementale FO de la Meuse. Il assuma encore cette fonction en décembre 1960.