MERCADIÉ André

Par Jacques Girault

Né et mort à Montauban (Tarn-et-Garonne), 14 septembre 1924-24 avril 1986 ; instituteur dans le Tarn-et-Garonne ; militant syndicaliste du SNI ; militant communiste, conseiller municipal de Montauban.

Fils d’un cultivateur du quartier rural de Saint-Hilaire, André Mercadié, de confession protestante, élève de l’ancien collège de Montauban, entra à l’École normale d’instituteurs de Montauban en 1940. Élève-maître au lycée Ingres, il obtint le baccalauréat et dut s’engager dans l’armée pour la durée de la guerre qu’il termina en Allemagne. Démobilisé, il devint instituteur dans le département (hameau d’Aurignac à Montaigu-de-Quercy, école rurale du Fau à Montauban, école de Sapiac puis collège Jean Jaurès comme professeur d’enseignement général des collèges à Montauban). Après un congé de longue durée, il entra au Centre national d’enseignement par correspondance jusqu’à sa retraite en 1979.

Militant du Syndicat national des instituteurs, André Mercadié fit partie du conseil syndical de la section départementale du SNI de 1954 au milieu des années 1960.

Il se maria en avril 1950 uniquement civilement à Montauban avec une employée de banque.

André Mercadié adhéra au Parti communiste français en 1949. Il entra en 1950 au comité de la fédération communiste, passa au bureau fédéral en 1954, puis au secrétariat fédéral de 1956 à 1959. Pour des raisons de santé, il ne participa plus aux réunions du secrétariat fédéral et du bureau fédéral à partir de l’automne 1957. Non réélu dans ces responsabilités par la conférence fédérale de 1961, il retrouva le seul comité fédéral et y resta jusqu’en 1962 et devint trésorier de la section communiste de Montauban.

Candidat aux élections municipales de 1953 sur la liste communiste « d’Union Ouvrière et Démocratique de Défense de la Paix, des Libertés et pour la reprise économique de Montauban », il obtint 2 954 voix et 61 signes préférentiels soit 3 015 suffrages. Il entra au conseil municipal de Montauban en janvier 1954, à la suite à la démission du docteur Follin. En 1959, candidat à nouveau, il recueillit 2 557 voix et ne fut pas élu.

André Mercadié fut enterré civilement au cimetière de Saint-Hilaire dans le caveau familial.

Son épouse Marie-Thérèse, née Pomarède, le 31 août 1927 à Montauban, avait des parents de conditions très modestes (valet de chambre puis garçon de café, bonne chez des notables locaux) devenus cafetiers en 1928. Elle reçut les premiers sacrements catholiques. Élève de l’école du quartier de Villebourbon, puis du lycée Michelet, titulaire du baccalauréat, elle devint en septembre 1945 employée auxiliaire à la Banque de France. Elle suivit des cours par correspondance et termina sa carrière en 1975 (retraite anticipée) dans un poste de responsabilité

Membre du PCF depuis 1956, membre du bureau de l’Union des femmes françaises, elle entra en 1957 à la commission fédérale de contrôle financier. Elle militait au Secours populaire français.

Elle décéda le 21 février 2005 à Montauban et fut enterrée civilement.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article141125, notice MERCADIÉ André par Jacques Girault, version mise en ligne le 5 juillet 2012, dernière modification le 25 avril 2021.

Par Jacques Girault

SOURCES : Arch. mun. Montauban (Pascal Leroy). — Archives du comité national du PCF. — Renseignements fournis par André Pomarède, frère et beau-frère des intéressés. — Notes d’André Maloubier.

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