AUDIN Augustin.

Augustin Audin est occupé comme ouvrier à veine au charbonnage des Chevalières. Délégué du Syndicat Sainte-Barbe de Dour qui compte deux cents membres et est affilié à la Fédération des francs-mineurs du Borinage, il dépose devant la Commission d’enquête sur la durée du travail dans les mines de houille, le 7 août 1907, dans la section de Mons et le groupe de Dour.

Augustin Audin « veut déposer sans esprit d’hostilité pour personne. Il reconnaît volontiers que les patrons font leur possible pour bien aérer les travaux et pour prévenir les accidents. » Il se prononce pour la journée de huit heures et la pension à 55 ans, réclame l’établissement de bains-douches pour rentrer au domicile « dans un état de propreté qui soit plus digne et plus convenable pour nous » et la « généralisation des carnets de salaire, surtout pour l’établissement de la moyenne de salaire en cas de réparation d’accidents. »