BAIVIER Jean.

Par Jean Neuville

Ouvrier mineur, impliqué dans une coalition ouvrière à Morialmé (aujourd’hui commune de Florennes, pr. Namur, arr. Philippeville) en novembre 1835.

Fils de Jean-Baptiste Baivier, Jean Baivier habite Morialmé. Il est accusé par un ouvrier mineur, Pierre Mineur, auprès du procureur du roi de Dinant, de l’avoir forcé, le 30 novembre 1835, à abandonner le travail, en « battant la caisse » à la tête d’un groupe de trente ouvriers. Selon le bourgmestre de Morialmé, cette action a pour but d’expulser des mineurs « étrangers, c’est-à-dire n’habitant pas la commune ».

Le 30 mars 1836, le Tribunal correctionnel de Dinant (pr. Namur, arr. Dinant) acquitte tous les prévenus, y compris Jean Baivier, « attendu qu’il n’était pas suffisamment prouvé, qu’ils auraient, le 25 et le 30 novembre 1835, contrevenu à l’article 415 du code pénal, pour coalition d’ouvriers. »

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article141422, notice BAIVIER Jean. par Jean Neuville, version mise en ligne le 1er août 2012, dernière modification le 15 janvier 2020.

Par Jean Neuville

SOURCE : BAYER-LOTHE J., Documents relatifs au mouvement ouvrier dans la province de Namur au XIXe siècle, 1ère partie : 1794-1848, Louvain-Paris, 1967, p. 139-140 (Cahiers du Centre interuniversitaire d’histoire contemporaine, 45).

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