BRASSEUR Léon.
Par Jean Neuville
Ouvrier, impliqué dans une coalition d’ouvriers à Treignes (aujourd’hui commune de Viroinval, pr. Namur, arr. Philippeville) en août 1853.
Le 17 août 1853, à Treignes où ont lieu des travaux du chemin de fer de l’Entre-Sambre-et-Meuse, le chef d’atelier, Samuel Aldersea, fait savoir aux ouvriers qu’ils devront travailler une heure de plus sans majoration de salaire. Selon le rapport de la gendarmerie, cinq des ouvriers, dont Léon Brasseur de Mazée (aujourd’hui commune de Viroinval), ont cessé le travail en guise de protestation, puis se sont rendus à Vierves (aujourd’hui commune de Viroinval). Tout au long du trajet, ils auraient notamment menacé d’autres ouvriers « de les frapper et de les jeter à l’eau ».
Le 21 décembre 1853, les prévenus sont renvoyés des poursuites, « la prévention n’étant pas suffisamment établie ».
Par Jean Neuville
SOURCE : BAYER-LOTHE J., Documents relatifs au mouvement ouvrier dans la province de Namur au XIXe siècle, 2e partie : 1849-1886, Paris-Louvain, 1969, p. 24-25 (Cahiers du Centre interuniversitaire d’histoire contemporaine, 57).