MINJOZ Jean

Par Benoît Littardi

Né le 12 octobre 1904 à Montmélian (Savoie), mort le 18 novembre 1987 à Besançon (Doubs) ; avocat, puis magistrat ; militant socialiste, dirigeant à Besançon du Parti d’unité prolétarienne, puis secrétaire de la Fédération socialiste du Doubs (1944-1945), membre du comité directeur de la SFIO (1958-1963), député socialiste SFIO du Doubs (1945-1958), membre du gouvernement (1946-1947, 1956-1957), maire de Besançon (1945-1947, 1953-1977).

Fils aîné de Louis Minjoz* (1882-1916), instituteur devenu avocat, et de Marie-Anne Clamaron (1869-1935), directrice d’École primaire supérieure, Jean Minjoz arriva à Besançon (Doubs) l’année de ses sept ans. Élève plutôt doué (baccalauréat à 17 ans), Jean Minjoz obtint ses licences en Droit et en Lettres en 1924, et s’installa à Besançon comme avocat près la Cour d’Appel. Il plaida principalement au bénéfice de « petites gens » (il semble s’être spécialisé dans la défense des salariés victimes d’accidents du travail) et devint avocat conseil de la CGT À ce titre, Jean Minjoz défendit en décembre 1927 le communiste Léon Nicod* en raison de sa participation à une manifestation interdite. Il prit aussi parti en faveur des locataires. À l’image de son père, tué en service commandé en 1916, Jean Minjoz milita très jeune au sein de la gauche bisontine, bouleversée par le congrès de Tours. Peut-être membre du Parti socialiste SFIO en 1919, assurément à la fin de l’année 1921, Jean Minjoz participa à la tribune aux réunions publiques organisées par son parti, mais s’en éloigna après 1925 pour entrer au Parti socialiste-communiste, dont il était secrétaire fédéral en janvier 1927. Le Parti socialiste-communiste se transforma en Parti d’unité prolétarienne (PUP) en décembre 1930. Jean Minjoz poursuivit ses activités militantes, tant par l’animation de réunions publiques que par la rédaction de nombreux articles dans L’Œuvre sociale sous le pseudonyme de Jean Martin. Avec la section socialiste bisontine de la SFIO , le P.U.P. formait, à Besançon, l’Entente socialiste, dont Jean Minjoz était, début 1932, le secrétaire général. À ce titre, il soutint cette année-là le candidat socialiste aux élections législatives dans la circonscription de Besançon-Ville. En novembre 1934, la section pupiste de Besançon, extrêmement dynamique, se fondit dans la section bisontine de la SFIO dont Jean Minjoz fut le nouveau secrétaire.

Marié en 1928, père d’une fille en 1929, Jean Minjoz devint alors la figure emblématique de la SFIO bisontine, dont il porta les couleurs lors des consultations électorales : élections municipales de mai 1935, élections législatives d’avril-mai 1936, dans lesquelles il doubla à Besançon les voix socialistes, élections au conseil d’arrondissement d’octobre 1937. Le secrétaire de la section socialiste SFIO de Besançon était aussi un important responsable de la Fédération socialiste du Doubs, qui, à l’époque, était plutôt dirigée par des hommes du Nord-Est du département (Montbéliard), comme Georges Reverbori* ou l’ancien député René Rucklin*. Jean Minjoz fit cependant partie de ses représentants aux XXXIIe congrès (Mulhouse, juin 1935), XXXIIIe congrès (Paris, mai-juin 1936) et XXXVe congrès (Royan, juillet 1938) nationaux de la SFIO À ce dernier, il proposa au nom de sa Fédération une mesure d’apaisement vis-à-vis de la Fédération de la Seine et de Marceau Pivert*.

Officier de réserve, Jean Minjoz rejoignit dès septembre 1939 le 22e Régiment d’Infanterie coloniale avec lequel il occupa pendant l’hiver des positions en avant de la ligne Maginot. Participant avec son régiment à la contre-attaque que dirigea le colonel de Gaulle au Mont-Caubert (Somme) du 27 au 31 mai 1940, le lieutenant Jean Minjoz fut grièvement blessé au bas ventre le 31 mai 1940. Fait prisonnier à l’hôpital de Pont-Croix (Finistère) le 22 juin 1940, Jean Minjoz fut rapatrié comme grand blessé le 29 juillet 1940. Sa conduite courageuse au feu lui valut en juillet 1943 la nomination au grade de Chevalier de la Légion d’honneur à titre militaire.

À cette date, Jean Minjoz avait repris ses activités d’avocat. Après consultation de ses amis socialistes, Jean Minjoz accepta d’entrer dans la municipalité de Besançon – nommé par Vichy – en mai 1941, comme adjoint délégué chargé des affaires sociales et des transports. Il s’essaya ainsi à l’administration municipale. Cette nomination, voulue par l’État français pour représenter « au sein de la nouvelle municipalité les éléments sociaux [sic] » [Note préfectorale, 1941], montrait l’influence attribuée à Jean Minjoz sur les couches populaires. Cependant, cette entrée dans la municipalité ne signifiait pas allégeance au régime de Vichy. Ainsi, le 31 décembre 1940, Jean Minjoz avait sévèrement protesté auprès du Conseil de l’Ordre contre l’interdiction faite aux avocats « de s’occuper […] des “Juifs ou Israélites”. » Jean Minjoz diffusa des tracts clandestins, puis participa à la création du mouvement « Libération-Nord » dans le département du Doubs, ainsi qu’à la reconstitution clandestine du Parti socialiste à Besançon à partir de 1942. Enfin, Jean Minjoz, qui écrivit dans le journal de son mouvement Franche-Comté Libération, devint membre en 1944 du Comité départemental de Libération (CDL) clandestin. Soupçonné par les Allemands, il fut arrêté le 25 mai 1944 avant d’être libéré pour raisons de santé moins de deux mois plus tard.

À la Libération, Jean Minjoz reprit sa place au CDL, où il plaida dès le 22 septembre 1944 pour une certaine modération dans les formes de l’épuration. Jean Minjoz s’attacha surtout à remettre en marche le Parti socialiste SFIO dont il était le secrétaire fédéral provisoire. Jean Minjoz proposa aussi dès le 24 octobre 1944 à la section communiste bisontine la « réunion définitive » de la SFIO et du PCF « dans une seule et même organisation » – il fit état de cette proposition le 9 novembre 1944 au congrès national extraordinaire de la SFIO. Malgré les avertissements de la Cité-Malesherbes, Jean Minjoz réitéra ses désirs d’unité au XXXVIIe congrès national d’août 1945.

À cette date, Jean Minjoz était maire de Besançon, où il avait été élu à la tête d’une liste socialiste-communiste en mai 1945. En octobre 1945, Jean Minjoz représenta le département du Doubs à l’Assemblée constituante. Les électeurs l’élirent de nouveau en juin 1946, et lui renouvelèrent son mandat à l’Assemblée nationale jusqu’en décembre 1958. Jean Minjoz abandonna alors dès 1945 le secrétariat fédéral à Gustave Schmitt*, et cessa de plaider, pour se consacrer entièrement à sa fonction parlementaire. Mais il conserva sa place à l’Ordre des avocats de la Cour d’Appel de Besançon, dont il fut le bâtonnier entre 1949 et 1951.

Malgré sa brillante réussite, Jean Minjoz dut encore compter au printemps 1945 avec des socialistes encore plus intransigeants que lui sur la laïcité. En interdisant le déroulement de la traditionnelle procession de la Fête-Dieu à Besançon le 10 juin 1945, Jean Minjoz acquit une image sectaire, qui lui resta longtemps. Parmi toutes les difficultés auxquelles il fut confronté, le maire Minjoz dut faire face aux problèmes de ravitaillement, d’alimentation en eau et à une tension croissante avec les communistes. Socialistes et communistes bisontins divorcèrent effectivement à l’automne 1947, quand ils perdirent la mairie. Jusqu’en 1977, Jean Minjoz maintint strictement sa ligne anticommuniste.

Jean Minjoz connut d’autres satisfactions à Paris, où il fit preuve à la fois de ses qualités de juriste et de son exceptionnelle puissance de travail. Très vite, le député Minjoz acquit une grande audience au Palais-Bourbon. D’abord au sein du Groupe parlementaire socialiste, qui l’élut Secrétaire législatif, en charge de la préparation des propositions de loi. Il montra une grande passion dans la défense de la laïcité, qui n’était pourtant pas dans ses préoccupations législatives, telles qu’elles apparaissaient en commissions parlementaires : de 1946 à 1958, Jean Minjoz participa activement à la commission de Législation et de la Justice qu’il présida par deux fois (1953, 1955). À ce titre, il joua un rôle important dans la préparation de la loi sur les loyers de 1948 pour laquelle il fit son possible pour défendre les droits des locataires tout en maintenant ceux des bailleurs. Jean Minjoz rapporta aussi un nombre considérable de projets et de propositions de lois (211 pendant les trois législatures de la IVe République), notamment en commission du Règlement et des pétitions, dans laquelle il apparut comme un spécialiste de la réforme des pratiques parlementaires. Jean Minjoz mérita largement la réputation de « Parlementaire le plus travailleur de France » qu’il reçut à l’époque : de janvier 1946 à juin 1958, il déposa sur le Bureau de l’Assemblée 220 propositions de lois et 83 propositions de résolutions. L’une d’entre elle, votée par l’Assemblée nationale, et promulguée le 24 juin 1950, porte depuis son nom : la « Loi Minjoz » permit aux caisses d’épargne de prêter une partie de leurs dépôts directement aux collectivités publiques. Jean Minjoz se signala aussi en 1951 et en 1953 par une certaine sévérité lors des discussions sur les critères à appliquer pour l’amnistie des personnes condamnées pour leur attitude pendant l’Occupation. Il fut aussi procureur à la Haute cour de Justice – qui ne se réunit jamais – entre 1951 et 1955. Son activité parlementaire s’élargit au Conseil de l’Europe, où il siégea à plusieurs reprises entre mai 1952 et octobre 1958, et aux conférences de l’Union interparlementaire entre 1947 et 1958 où il intervint chaque année (sauf en 1953 et en 1956).

Cette puissance de travail se retrouva dans le département du Doubs. Il publia régulièrement des chroniques dans le quotidien régional Le Comtois (près de cent cinquante de 1946 à 1958) et, moins fréquemment, dans l’hebdomadaire régional du parti La Tribune du Doubs (1944-1947) et Le Socialiste Comtois (1947-1951), dont il partagea la direction politique avec le sénateur du Territoire-de-Belfort, Marcel Boulangé*. À l’instar de nombreux parlementaires, Jean Minjoz tint de fréquents comptes rendus de mandats et participa activement aux réunions socialistes. Jean Minjoz était alors le leader incontesté des socialistes comtois. Il suivait fidèlement la ligne du parti. Ses qualités expliquèrent que le parti lui confia par deux fois un maroquin ministériel. Jean Minjoz fut d’abord sous-secrétaire d’État au Commerce et à la Distribution dans le gouvernement socialiste homogène que dirigea Léon Blum* du 16 décembre 1946 au 21 janvier 1947. À ce poste alors sensible, il dut se contenter – faute de temps – de réorganiser les services centraux du ravitaillement, d’essayer d’en rationaliser en partie sa distribution et de lancer divers projets dont un plan de collecte de la viande et du contrôle de son marché, qui resta sans suite apparente.

Son action comme secrétaire d’État au Travail et à la Sécurité Sociale s’inscrivit plus dans la durée (1er février 1956-4 novembre 1957) et rendit compte de la politique sociale de Guy Mollet*. À ce poste, Jean Minjoz seconda en effet le ministre des Affaires sociales Albert Gazier*. Celui-ci s’occupa de la mise en place de la troisième semaine de congés payés, du Fonds national vieillesse et de la réduction des abattements de zone. Jean Minjoz étendit le champ d’application des conventions collectives ; il tenta de limiter la durée hebdomadaire du travail ; il développa la formation professionnelle pour adultes ; il renforça la protection contre le chômage ; il fit voter une amnistie pour les faits commis au cours et à l’occasion de conflits collectifs du travail ; enfin, il équilibra pour l’année 1957 le régime général de Sécurité sociale, jusqu’alors déficitaire. Bien que Jean Minjoz conservât son portefeuille ministériel dans le gouvernement Bourgès-Maunoury, il mena l’essentiel de son action dans le gouvernement Guy Mollet, qu’il soutint fidèlement : « Nous n’avons pas de leçon à recevoir des États arabes » déclara-t-il le 11 mars 1956. Au lendemain du détournement par les militaires français le 22 octobre 1956 de l’avion marocain qui transportait cinq des chefs du Front de libération nationale (FLN) algérien, Jean Minjoz demanda à ses « camarades » députés socialistes de garder leur calme et « d’attendre les explications de Guy Mollet ».
Cette fidélité à la ligne molletiste acheva d’en faire un homme de la IVe République. En novembre 1958, les électeurs de sa circonscription envoyèrent un député gaulliste les représenter. Jean Minjoz décida alors de solliciter un poste de conseiller à la cour d’Appel de Paris que la chancellerie lui accorda tant en raison de ses brillants états de services judiciaires que du soutien de Guy Mollet, alors ministre d’État. Jean Minjoz entra en 1959 à la toute nouvelle chambre sociale, dans laquelle son autorité naturelle et ses connaissances en législation sociale furent tant remarquées qu’il la présida de 1967 à sa retraite en 1971. Jean Minjoz prolongea ainsi sa carrière de législateur. Comme il dit plus tard à un de ses adjoints : « En tant que député, j’ai voté des lois, ayant trait au social. En tant que secrétaire d’État, je les ai faites appliquer. Et puis […] en tant que magistrat, je les ai interprétées ». Jean Minjoz collabora aussi au Recueil Dalloz entre 1963 et 1972, auquel il donna soixante commentaires de jurisprudence. À Paris, Jean Minjoz participa aux réunions du comité directeur de la SFIO, dont il avait été élu – en tête – membre en septembre 1958. À la faveur du rajeunissement du Comité Directeur, Jean Minjoz le quitta au printemps 1963, mais en demeura membre honoraire jusqu’en 1969. Cependant, il n’y intervint que très peu, généralement pour rappeler son souci de maintenir l’unité du parti et la nécessité d’une propagande socialiste. Par fidélité à son engagement socialiste, Jean Minjoz maintint son soutien à Guy Mollet.

Jean Minjoz consacrait le reste de sa semaine à la mairie de Besançon, à la tête de laquelle il avait été élu de nouveau en 1953, avec le soutien de ses premiers adjoints Raymond Vauthier* puis Constant Bonnefoy*. Jusqu’en 1959, il géra sa ville avec une majorité relative (douze socialistes et trois radicaux sur trente-cinq sièges), ce qui ne l’empêcha pas de réussir à faire voter dès 1954 un plan d’équipement de quatre milliards de francs en quinze ans pour Besançon. Les nécessités d’une ville en pleine croissance démographique (Besançon passa de 64 000 à 119 000 habitants entre 1946 et 1968) justifièrent très rapidement de nouveaux investissements, facilités à partir de 1959 par l’absence d’opposition au conseil municipal : la liste (socialiste et radicale) menée par Jean Minjoz l’emporta au second tour en mars 1959, puis au premier tour en mars 1965 et 1971. À l’occasion de ces deux derniers scrutins, son équipe s’était élargie aux élus MRP, auxquels il confia des postes d’adjoints. Dans le même temps, Jean Minjoz échoua de nouveau en 1962 aux élections législatives. À partir de cette date, il se concentra sur la gestion de sa ville, Besançon, dont il voulut consolider la primauté régionale – nombre de ses interventions au conseil régional de Franche-Comté entre 1973 et 1977 allèrent dans ce sens. Surtout, Jean Minjoz tenta de concilier croissance démographique, expansion économique et améliorations sociales en initiant la réalisation de zones industrielles, d’infrastructures de communication et de loisirs et de nouveaux quartiers d’habitation comme celui de Planoise, œuvre de l’adjoint Jacques Gagey*. Il encouragea également une politique sociale novatrice que mena l’adjoint Henri Huot* en créant des foyers logements pour les personnes âgées et en inventant un revenu minimum dès 1968, le Minimum social garanti. Jean Minjoz soutint également la politique culturelle audacieuse de son adjoint Albert-Maxime Kohler.

En 1973, Jean Minjoz fut confronté à l’expérience Lip. Il tenta de concilier l’intérêt général avec la défense de l’emploi, mais, malgré les nombreuses interventions qu’il effectua, il apparut de plus en plus tourné sur sa gauche et quelque peu en décalage avec son époque. Tout en jouissant d’un très grand prestige moral, Jean Minjoz abandonna le leadership socialiste régional à André Boulloche*, maire de Montbéliard. Profondément européen – il avait participé au congrès de La Haye en 1948 –, Jean Minjoz multiplia les jumelages avec des villes allemande, britannique, israélienne, italienne, suisse. Par discipline de parti, Jean Minjoz appela à voter en mars 1977 pour la liste d’Union de la gauche emmenée à la victoire par son successeur socialiste, le sénateur Robert Schwint*.

Sa retraite politique ne marqua pas la fin de son engagement social. Il ne quitta la présidence de la caisse d’épargne de Besançon qu’à la fin de l’année 1979. Jusqu’en 1980, il présida la Fédération Hospitalière de France (FHF), à la tête de laquelle il avait été élu en 1957. Cette fonction ainsi que ses démarches récurrentes dans les années 1970 permirent à la ville de Besançon de disposer d’un Centre hospitalier universitaire (CHU) digne de ses besoins que l’on baptisa naturellement « Jean Minjoz » à son inauguration. Jean Minjoz présida aussi jusqu’en 1982 la Mutualité du Doubs. Il suivait encore attentivement la vie politique, même s’il ne participait plus aux réunions de la section socialiste de Besançon dont il était toujours membre, ainsi que de la Ligue des droits de l’Homme et du citoyen. Veuf en 1966, Jean Minjoz s’était remarié en 1967, mais sa seconde femme était morte accidentellement en 1978. Jean Minjoz s’isola alors petit à petit. Son état de santé diminua progressivement. Il mourut au CHU. « Jean Minjoz » le 18 novembre 1987. À cette date, Jean Minjoz avait trois petits-enfants et quatre arrière-petits-enfants. Il était commandeur de la Légion d’honneur, grand officier dans l’ordre national du Mérite, commandeur dans l’ordre de la République italienne, commandeur dans l’ordre du Mérite de la République fédérale d’Allemagne, titulaire de la Croix de guerre 1939-1945, de la médaille des Combattants volontaires de la Résistance et de la médaille de la Résistance polonaise.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article141474, notice MINJOZ Jean par Benoît Littardi, version mise en ligne le 13 août 2012, dernière modification le 19 septembre 2017.

Par Benoît Littardi

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