BASSO Lelio

Par Roberto Colozza

Né le 25 décembre 1903 à Varazze (Ligurie, Italie), mort le 16 décembre 1978 à Rome (Latium, Italie) ; avocat ; militant et élu socialiste ; secrétaire général du Partito socialista italiano (PSI) de 1947 à 1948 ; membre du comité exécutif du PSI ; président du Partito socialista italiano di unità proletaria (PSIUP) de 1965 à 1968 ; membre du Tribunal Russell et fondateur du Tribunal Russell II ; fondateur et directeur de plusieurs revues politiques (Quarto Stato, Problemi del socialismo, Revue internationale du socialisme).

Lelio Basso grandit dans une famille de la bourgeoisie libérale. Son père Ugo, qui était instituteur, influença son identité citoyenne en instillant en lui la curiosité pour les débats et les évènements politiques. En 1916, Basso déménagea avec sa famille à Milan, où il fréquenta le lycée Berchet, crée en 1911 et destiné à devenir l’un des instituts scolaires les plus prestigieux du chef-lieu lombard. Il suivit le cours d’histoire d’Ugo Guido Mondolfo, qui était un collaborateur du leader socialiste réformiste Filippo Turati et un connaisseur profond de la pensée marxienne et de l’histoire du socialisme. Basso fut marqué par l’enseignement de Mondolfo et prit à militer pour le socialisme, non sans que cela engendre des contrastes avec son père - qui était un supporter du leader libéral Giovanni Giolitti - et accélère son émancipation du milieu familial d’origine.

En 1921, Basso s’inscrit à la Faculté de droit de l’Université de Pavie, où il intégra les groupes estudiantins socialistes. Ce fut sa première expérience militante, mûrie dans le contexte d’une Italie d’après-guerre secouée par les remous sociaux du biennio rosso (1919-1920) - grèves, révoltes populaires, occupations d’usines, etc. - et par les violences fascistes qui préparaient la montée au pouvoir de Mussolini (1922). Pendant ses années universitaires, Basso collaborait avec plusieurs périodiques et journaux d’envergure, souvent sous le pseudonyme de Prometeo Filodemo : l’Avanti ! Critica sociale, Il Caffè, Quarto Stato. Il écrit aussi sur La rivoluzione liberale, un périodique fondé par le jeune intellectuel turinois Piero Gobetti, visant à hybrider le libéralisme classique avec les instances progressistes du socialisme. Bien qu’incroyant, Basso s’ouvrait aussi à la pensée chrétienne, et notamment protestante, de par sa contribution à la revue Conscientia dirigée par le philosophe évangélique Giuseppe Gangale. En 1925 Basso obtint sa laurea (maîtrise) en droit et, une fois passé le concours pour accéder au barreau, commença à exercer le métier d’avocat.

Alors que le régime fasciste se consolidait en structurant son profil totalitaire entre 1925 et 1926, Basso s’engageait de plus en plus dans l’activisme antifasciste. Après avoir présidé le Groupes goliardiques pour la liberté à Milan, il entra dans la Giovane Italia, une organisation républicaine et laïque s’inspirant du mouvement éponyme fondé par Giuseppe Mazzini dans le XIXe siècle. À partir de janvier 1928, il dirigeait la revue Pietre, née en 1926 dans les milieux estudiantins antifascistes. Suite à l’attentat contre le roi Vittorio Emanuele III à la Foire de Milan le 12 avril 1928, Basso fut arrêté avec beaucoup d’autres collaborateurs de Pietre. Quoiqu’il ne fût pas reconnu coupable de l’attentat, Basso fut condamné à 5 ans de confino - séjour forcé - à l’île de Ponza (Latium). Sa peine étant ensuite réduite à 3 ans, il dédia la plupart de son temps à la lecture et à l’étude : à l’issu de sa détention, il obtiendra sa deuxième laurea en philosophie.
Rentré à Milan en 1931, Basso épousa l’année suivante Lisli Carini, avec laquelle il partageait son intérêt pour les sciences juridiques - elle aussi avait une maîtrise en droit - et sa passion civique et militante ; de leur mariage ils auront trois enfants. Basso continuait de participer aux activités des organisations antifascistes, et notamment du Centro interno socialista, qui opérait surtout à Milan, et de Giustizia e libertà, le mouvement radical-socialiste fondé par Carlo Rosselli à Paris en 1929. Suite à l’arrestation de plusieurs dirigeants du Centro interno socialista, dont Rodolfo Morandi, Basso en assumait la direction. Il fut ensuite arrêté, relâché et encore arrêté par la police fasciste entre 1939 et 1940.

Pendant la guerre, Basso était nouvellement à Milan. Son initiative la plus importante consistait en la création du Movimento di unità proletaria (MUP), un parti socialiste de gauche conçu selon des principes idéologiques radicaux : introduction de la République en Italie, défense de la classe ouvrière, lutte révolutionnaire pour l’instauration du socialisme, refus de tout modèle unique de révolution prolétaire, habitus militant calqué sur l’élaboration de Rosa Luxembourg. Il adopta même le pseudonyme de Spartacus dans quelques écrits de cette période, pour rendre hommage au Spartakusbund, le mouvement socialiste révolutionnaire fondé par Luxembourg et Karl Liebknecht en 1914.

Les positions gauchistes de Basso étaient en contraste avec la ligne du front national antifasciste prônée par le Parti communiste d’Italie (PCd’I). Cela lui coûta l’accusation de faire le jeu d’Hitler, et même une tentative d’agression de la part de quelques membres du mouvement de la jeunesse communiste. Basso finit par renoncer à son parti, qui conflua dans le nouveau Partito socialista italiano di unità proletaria (PSIUP) fondé en août 1943. L’harmonie ne dura guère et Basso, vite entré en conflit avec la direction du parti et notamment avec Pietro Nenni, quittait le PSIUP pour créer le journal Bandiera rossa. Il ne rentra dans le PSIUP qu’en mai 1944 pour en devenir l’un des principaux dirigeants pendant la Résistance dans le nord de l’Italie, surtout en Lombardie.

Après la libération et la fin de la guerre, Lélio Basso fut élu en juin 1946 dans l’Assemblée constituante censée rédiger la première Carte républicaine de l’histoire unitaire italienne. En raison de ses compétences juridiques, Basso prit part aux travaux de la Commission des 75, chargée de préparer les articles qui allaient être discutés et approuvés dans les séances plénières de l’Assemblée. Lors du congrès du PSIUP en janvier 1947, Basso devint secrétaire général après avoir guidé les attaques contre l’aile social-démocrate du parti. La victoire de la gauche socialiste entraîna la scission des réformistes, qui fondèrent un nouveau parti sous le leadership de Giuseppe Saragat ; l’ancien PSIUP fut rebaptisé PSI. Sous le secrétariat de Basso, le PSI reçut la confluence des ex-membres du Parti d’Action, un mouvement laïque, radical et antifasciste crée en 1943 à la veille de la Résistance et dissout en 1947.

Une fois la Constitution entrée en vigueur (janvier 1948), l’Italie se préparait aux élections générales de 1948. La campagne électorale fut apocalyptique, jouée sur la contraposition manichéenne entre le pôle philo-américain guidé par la Démocratie Chrétienne (DC) et le pôle philo-soviétique dominé par le PCI. La majorité du PSI visait à des listes unitaires avec le PCI dans le cadre d’un Front populaire couronnant le pacte d’unité d’action « socialcommuniste ». Lélio Basso était personnellement contraire au Front populaire, qui risquait d’identifier univoquement la cause de la gauche italienne avec celle de l’URSS et des démocraties populaires. Toutefois, il finit par légitimer l’alliance électorale pour ne pas apparaître trop modéré et trop critique à l’égard du PCI. Cette attitude peu cohérente affaiblit son image dans le parti ; la défaite du Front populaire, et notamment du PSI, fit le reste : Basso dût résigner ses démissions de secrétaire général.

Le bipolarisme de guerre froide mettait Lelio Basso dans une position difficile. Alors qu’il prônait pour une radicalisation idéologique du PSI, qu’il voulait anti-réformiste, révolutionnaire, anti-atlantiste et résolument anti-bourgeois, il refusait en même temps l’orthodoxie philo-soviétique de la gauche socialiste et du PCI, qui étaient pourtant ses alliés idéaux. Bien qu’il considérât l’URSS le rempart du socialisme mondial, Basso s’attaquait à l’universalisme stalinien, dont il critiquait le manque d’historicisme et l’aspiration autocratique. D’après lui, chaque « classe ouvrière » avait le droit de suivre sa voie nationale au socialisme et le devoir de rejeter tout modèle unique d’accès au pouvoir. L’isolement idéologique de Basso le rendait un hérétique aux yeux des communistes et des socialistes frontistes guidés par Rodolfo Morandi. Entre 1950 et le début de 1953 Basso subit un ostracisme explicite et humiliant dans le PSI, où il dût renoncer à toutes ses responsabilités dirigeantes - il perdit l’un après l’autre ses postes dans le comité exécutif, le secrétariat et le comité central. Cible d’un véritable « procès de Moscou à Rome », Basso risqua d’être expulsé du PSI par activité fractionniste en septembre 1950 et dut suspendre la revue Quarto Stato, qu’il avait créée en 1946. Convaincu de l’inutilité politique du PSI, il essaya sans succès d’intégrer les rangs du PCI, qui était certes la source idéologique de sa marginalisation politique mais qui allait rester, à ses yeux, le seul vrai parti « ouvrier » en Italie.

Lelio Basso vécut ces années d’exil politique et personnel en valorisant ses capacités d’avocat pour défendre les imputés des procès politiques de guerre froide : ex-partisans enquêtés pour des actions de guérilla dans le maquis et travailleurs arrêtés pendant des manifestations syndicales ou partisanes. Ces procès, qui visaient surtout à frapper les militants des partis d’extrême gauche, s’amenuisaient graduellement au fur et à mesure de la détente internationale. Après la mort de Staline et l’amorce de la déstalinisation en 1956, Basso revint lentement sur le devant de la scène. De la moitié des années 1950 il fut le rival majeur de Pietro Nenni dans le PSI. Nenni, qui était le secrétaire général du parti, visait à social-démocratiser le PSI pour le rendre un parti de gouvernement potentiel. D’après Basso, cette vision impliquait l’adhésion du PSI aux valeurs bourgeoises, atlantistes et substantiellement anti-démocratiques de la DC et, indirectement, du Vatican. Basso songeait plutôt à une plateforme programmatique qu’il appelait alternativa democratica : une alliance de gauche guidée par le PSI, inspirée aux principes progressistes de la Constitution, finalisée à réformer le système socio-économique italien dans le sens du socialisme. Pour mieux véhiculer ses idées, Basso créa une revue, Problemi del socialismo, dont le premier numéro parut en 1958.

Le premier gouvernement de centre-gauche, basé sur l’alliance DC-PSI, entraîna la sortie de Lelio Basso du PSI à la fin de 1963. Il participa à la scission de l’aile gauche du PSI, qui forma un nouveau parti prenant le même nom que la formation de 1943-1947 : Partito socialista italiano di unità proletaria. Basso ne croyait guère aux chances politiques du nouveau PSIUP et son soutien venait plus de sa cohérence militante que de ses attentes ou de ses espoirs. Le PSIUP dérivait directement de la gauche frontiste de 1948-1955, dont Basso avait été la cible idéologique, et montrait encore les traces de son ancienne orthodoxie. Après l’avoir présidé quelques années, Basso démissionna en 1968 : le débat autour de l’invasion soviétique de la Tchécoslovaquie montra clairement la distance entre les réminiscences philo-soviétiques du PSIUP et le marxisme libertaire de Basso.

Face à l’« involution » capitaliste du PSI et à l’attitude rétrograde des socialistes de gauche italiens, Lelio Basso fonda en 1964 un périodique bimensuel publié en français, la Revue internationale du socialisme (RIS), et en anglais, l’International Socialist Journal. En mars 1965, la revue Problemi del socialismo, temporairement suspendue, en devint la version italienne. À la Revue internationale du socialisme collaborait l’ample réseau de contacts que Basso avait en France et qu’il tissait depuis la fin des années 1940, quand il contribua à fonder à Paris la revue marxiste Cahiers internationaux. À partir de la seconde moitié des années 1950, Basso se rapprocha du milieu de la nouvelle gauche naissante, où Gilles Martinet fut son interlocuteur principal. Il fut en contact avec des personnalités prestigieuses du panorama culturel français, tel André Gorz, et avec des maisons d’éditions, dont Le Seuil ; il écrit sur plusieurs revues, telle France observateur et Esprit, et fut invité aux meetings du Centre culturel de Cerisy-la-Salle. Grâce aussi à ses fréquentations en France, Basso découvrait l’anticolonialisme et le tiers-mondisme. L’élargissement conceptuel et géographique de sa réflexion trahissait l’influence des campagnes de l’intelligentsia parisienne, celle du PSU aussi bien que des revues comme Les temps modernes.

Sa sensibilité de théoricien plus que de dirigeant politique rapprochait Lelio Basso des milieux internationaux d’intellectuels engagés et l’éloignait progressivement de l’activisme partisan au sens classique. A partir des années 1960, la politique internationale fut prioritaire pour Basso, qui participa à l’une des initiatives principales contre l’intervention militaire états-unienne au Vietnam : le Tribunal international contre les crimes de guerre au Vietnam, dont il présidait l’équipe légale. Créé en novembre 1966, le Tribunal était la filiation de la Fondation Bertrand Russell pour la paix, inaugurée à son tour en 1963 par les soins du philosophe britannique Bertrand Russell. Bien qu’il se déclarât au-dessus des factions, le Tribunal jouissait de la solidarité et des subventions venant du côté oriental du rideau de fer. Grâce probablement à sa contribution dans la fondation du nouveau PSIUP, qui était largement financé par l’URSS, Basso fut l’un des destinataires du Fonds pour le financement des partis communistes mis en place par les Soviétiques en 1950. Selon les sources internes du KGB, avec lequel il était en contact de 1963, Basso utilisait ces fonds pour financer entre autre sa participation au Tribunal Russell. L’amitié avec Moscou, qui apparaît contradictoire avec la vocation hétérodoxe de Basso, rentre pourtant dans la logique de sa conscience militante. Considérant le socialisme comme un système supérieur à la démocratie libérale, il regardait à l’URSS poststalinienne comme à un partenaire légitime pour la diffusion de la « vraie démocratie » dans le monde. Cela explique aussi la collaboration entre Basso et le PCI pendant les années 1970. Elle se concrétisa dans son élection au Sénat de la République en tant que candidat indépendant dans les listes du PCI-PSIUP en 1972 et du PCI en 1976.

S’inspirant de l’expérience du Tribunal Russell, Lelio Basso œuvra à la création du Tribunal Russell II pour la dénonciation des dictatures sud-américaines. Il fonda cet organisme en 1974, après le coup d’État de Pinochet en Chili et la mort de Salvador Allende, qu’il avait connu quelques années auparavant. De par cet engagement anticolonialiste, anti-impérialiste et tiers-mondiste, l’internationalisme prolétaire de Basso se métamorphosait en universalisme. C’étaient les prodromes de la Déclaration universelle des droits des peuples, dont il fut l’un des promoteurs. Signé à Alger en mai 1976, ce document représentait une tentative de créer un code des droits basé non pas sur l’individualisme de la tradition libéral-démocrate, mais sur les sujets collectifs de l’histoire, à savoir les peuples. 

Bibliophile acharné, Lelio Basso avait collecté à partir des années 1930 une grande quantité de publications concernant les sciences sociales et humaines, notamment l’histoire du socialisme et du mouvement ouvrier, la sociologie et le droit international. Ce patrimoine bibliographique constitua le noyau du catalogue de l’Istituto per lo studio della società contemporanea (ISSOCO), que Basso fonda à Rome en 1969. En 1973, l’ISSOCO fut transformé en Fondation, prenant le nom de Basso et de sa femme Lisli Carini. À travers la Fondation, Basso poursuivit ses dernières batailles pour la défense des droits des peuples et pour l’instauration d’une démocratie globale basée sur les principes égalitaires du socialisme. En particulier, une Fondation internationale pour le droit et la libération des peuples fut créée en 1976 au sein de la Fondation Lelio e Lisli Basso - ISSOCO.

À côté de son activisme politique et civil, Lelio Basso fut l’auteur d’une importante production essayiste dans les champs de la pensée politique et de l’histoire. Il importa en Italie l’étude de Rosa Luxembourg, dont il a été l’un des interprètes majeurs ; ses mises à point de la pensée marxiste ont été nombreuses et appréciées, aussi bien en Italie qu’à l’étranger ; ses réflexions sur la déclination moderne des droits civils et sur le profil de la démocratie de masse contemporaine ont donné vie à plusieurs ouvrages dont Il principe senza scettro (1958) représente le résultat le plus cohérent.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article141569, notice BASSO Lelio par Roberto Colozza, version mise en ligne le 27 août 2012, dernière modification le 16 février 2016.

Par Roberto Colozza

ŒUVRE : collaboration aux périodiques cités dans la notice ; pour la bibliographie intégrale de Basso, cf. Simona Luciani (a cura di), Bibliografia degli scritti di Lelio Basso, introduzione di Enzo Collotti, Firenze, Leo S. Olschki, 2003. Plusieurs écrits en italien sont repérables à cette adresse internet : www.leliobasso.it

SOURCES : Arch. Fondation Lelio et Lisli Basso - ISSOCO (Rome), fonds Lelio Basso, « Problemi del socialismo », « Tribunale Russell », « Tribunale Russell II » ; Archivio Centrale dello Stato (Rome), fonds Pietro Nenni, correspondance ; Institut Antonio Gramsci, arch. PCI, fonds PSI ; Arch. Istituto storico della Resistenza in Toscana (Florence), fonds Foscolo Lombardi, correspondance ; Arch. Centre d’histoire de Sciences Po Paris, fonds Gilles Martinet, correspondance ; Arch. Institut d’histoire du temps présent (IHTP, Paris), fonds Joë Nordmann, carton 6 bis, ARC 3015 ; Arch. Institut mémoires de l’édition contemporaine (IMEC, Caen), fonds Centre culturel Cerisy-la-Salle, André Gorz, Le Seuil. Documents : Aldo Agosti, « Lelio Basso », in Franco Andreucci, Tommaso Detti (dir.), Il movimento operaio italiano. Dizionario biografico (1853-1943), Roma, Editori Riuniti, 1975 ; « Lelio Basso teorico marxista e militante politico », Problemi del socialismo, numéro monographique, no 12, décembre 1978 ; Giuliano Amato (dir.), Marxismo, democrazia e diritto dei popoli. Scritti in onore di Lelio Basso, Milano, Angeli, 1979 ; Elio Giovannini, Lelio Basso e la rifondazione socialista del 1947, Cosenza, Lerici, 1980 ; Stefano Merli, Il partito nuovo di Lelio Basso, 1945-1946, Venezia, Marsilio, 1981 ; « Il lungo impegno di Lelio Basso nel socialismo italiano », Problemi del socialismo, numéro monographique, no 18, 1980 ; Piero Craveri, « Lelio Basso », in Dizionario biografico degli italiani, Roma, Istituto Enciclopedia Italiana, 1988 ; Gaetano Quagliariello, « Il Salvemini di Lelio Basso », in Id., Cultura laica e impegno civile. Quarant’anni di attività di Piero Lacaita editore, Lacaita, Manduria, 1990 ; Franco Pedone (dir.), Socialismo e democrazia. Rileggendo Lelio Basso, Ronchi, Concorezzo, 1992 ; Massimo Rendina, « Lelio Basso », in Dizionario della Resistenza, Roma, Editori Riuniti, 1995 ; Sergio Dalmasso, Lelio Basso nella storia del socialismo italiano. A trent’anni dalla fondazione del Psiup, Milano, Punto Rosso, 1995 ; Giancarlo Monina (dir.), La via alla politica. Lelio Basso, Ugo La Malfa, Meuccio Ruini protagonisti della Costituente, Milano, Angeli, 1999 ; Fondazione Lelio e Lisli Basso - ISSOCO, Fondazione internazionale Lelio Basso per il diritto e la liberazione dei popoli, Lega internazionale per i diritti e la liberazione dei popoli, Lelio Basso e le culture dei diritti. Atti del convegno internazionale (Roma, 10-12 dicembre 1998), Roma, Carocci, 2000 ; Giancarlo Monina, « Lelio Basso », in Enciclopedia della sinistra europea nel XX secolo, Roma, Editori Riuniti, 2001 ; Enrico Marino, Democrazia e rivoluzione socialista nel pensiero di Lelio Basso, Soveria Mannelli, Rubbettino, 2004 ; Fabrizio Amati, « Il Movimento di unità proletaria (1943-1945) », Annali della Fondazione Lelio e Lisli Basso – ISSOCO, 2004 ; Elio Giovannini, « Una brutta storia socialista dei tempi di Nenni. La ‘liquidazione’ di Lelio Basso », in Annali della Fondazione Lelio e Lisli Basso – ISSOCO, 2004 ; Paolo Mattera, « L’alternativa democratica. La difficile scommessa di Lelio Basso tra destalinizzazione e centro-sinistra », in Annali della Fondazione Lelio e Lisli Basso – ISSOCO, 2004 ; Stefano Rodotà, « ‘Compagni di strada’. Lelio Basso e Massimo Severo Giannini », Politica del diritto, no 4, décembre 2005 ; Andrea Mulas (a cura di), Lelio Basso. La ricerca dell’utopia concreta, Roma, Edup, 2006 ; Giovanni Sedita, La ‘Giovane Italia’ di Lelio Basso, Roma, Aracne, 2006 ; Antonio Carannante, « Ripensando Lelio Basso », Giornale di storia contemporanea, no 1, juin 2006 ; Tommaso Nencioni, « Il 1956 di Lelio Basso », Italia contemporanea, no 244, septembre 2006 ; Chiara Giorgi, « Lelio Basso tra partito politico e Assemblea costituente », Giancarlo Monina (dir.), 1945-1946. Le origini della Repubblica, vol. 2, Questione istituzionale e costruzione del sistema politico democratico, Soveria Mannelli, Rubbettino, 2007 ; Giancarlo Monina (dir.), Novecento contemporaneo. Studi su Lelio Basso, Roma, Ediesse, 2009 ; Roberto Colozza, Lelio Basso. Una biografia politica (1948-1958), Roma, Ediesse, 2010 ; Roberto Colozza, « Une affinité intellectuelle, une proximité politique. Lelio Basso, Gilles Martinet et la ‘deuxième gauche’ », Histoire@politique. Politique, culture et société, no 16, janvier-avril 2012 ; Roberto Colozza, « De l’Italie à la France, de l’Algérie au Vietnam. La gauche vue par Lelio Basso (1956-1966) », Vingtième siècle. Revue d’histoire, no 115, juillet-septembre 2012. 

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