Par Jacques Girault
Né le 6 octobre 1901 à Toulon (Var), mort le 12 juillet 1985 à La Seyne
(Var) ; chaudronnier ; militant communiste à La Seyne.
Fils d’un employé aux Forges et chantiers de la Méditerranée de La Seyne, originaire de Marseille, Victor Mollier, chaudronnier sur fer aux FCM, se maria en octobre 1930 à Toulon. Le couple habitait le quartier du Pont-de-Fabre à La Seyne.
Militant communiste, Victor Mollier fut mobilisé en janvier 1940. Il fut interné administrativement le 3 décembre 1940 au centre de séjour surveillé de Chibron (commune de Signes, Var) après un arrêté du préfet du Var du 27 novembre 1940. Transféré à Saint-Sulpice-la-Pointe (Tarn), à la fermeture de Chibron, le 14 février 1940, il s’en évada, le 12 juillet 1943, avec Louis Guicheney et Léon Mary. Il fut condamné à un an de prison par défaut pour cette évasion par le tribunal correctionnel de Castres (Tarn). Il Affecté aux FTP le 16 juillet 1943, il participa à la Résistance dans la région de Brignoles (Var), puis fut muté à Toulon en février 1944 et participa à la libération de La Seyne.
Après la guerre, toujours militant du Parti communiste français, il fit partie pendant plusieurs années du comité de la section communiste de La Seyne. Aux chantiers, il était membre de direction du syndicat CGT.
Sans doute veuf, il se remaria en septembre 1949 à La Seyne.
Par Jacques Girault
SOURCES : Arch. Dép. Var : 4 M 291 et 292, 3 Z 4 30, 1970 W 101 (dossier ONAC).— site Mémoire des hommes SHD Vincennes GR 16 P 425045 (nc).- Notes de Jean-Marie Guillon et de Marius Autran.