BOUYGUES Roland, Jean, Léon

Par Jean-Pierre Bonnet

Né le 12 septembre 1904 à Chaumont (Haute-Marne), mort le 1er janvier 1975 à Nogent-sur-Marne (Val-de-Marne) ; inspecteur divisionnaire Exploitation ; président de l’Union Est (1945-1960) ; secrétaire fédéral (1947-1949) puis vice-président (1949-1955) puis membre du bureau (1955-1960) de la Fédération des cadres.

Fils d’un employé au chemin de fer, Roland Bouygues fit toute sa carrière au réseau de l’Est et exerçait après-guerre à Noisy-le-Sec (Seine). Militant de la Fédération des cadres depuis l’avant-guerre, il devint en juillet 1945 président de l’Union Est et conserva cette fonction jusqu’en 1960.
En juin 1947, Roland Bouygues fut élu secrétaire de la nouvelle Union nationale des cadres, qu’il représentait à la commission exécutive de la Fédération CGT des cheminots. Lors du retour à l’autonomie, en janvier 1948, il continua à siéger à la direction de la Fédération des cadres, d’abord comme secrétaire, puis comme vice-président de 1949 à 1955. Il était à cette époque membre du Conseil supérieur des transports.
En juin 1955, les syndicalistes cadres s’attendaient à voir Roland Bouygues succéder à Jean Redon comme président de la Fédération. Le comité national lui préféra Raymond Decoudun qui fut élu à une voix de majorité. Roland Bouygues continua à siéger au bureau fédéral en qualité de président de l’Union Est jusqu’en avril 1960. Il milita ensuite à la section des retraités jusqu’à son décès le 1er janvier 1975. Il fut inhumé à Nogent-sur-Marne (Val-de-Marne).
Roland Bouygues était marié en février 1932 à Noisy-le-Sec (Seine) avec Marie Louise Anciaux.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article1428, notice BOUYGUES Roland, Jean, Léon par Jean-Pierre Bonnet, version mise en ligne le 30 juin 2008, dernière modification le 7 mars 2012.

Par Jean-Pierre Bonnet

SOURCES : Comptes rendus des congrès fédéraux. — Les cadres des chemins de fer. — Georges Ribeill, « Autour des grèves de 1947, les scissions de l’après-guerre au sein de la Fédération CGT (CAS, FO, FAC, FgMC) », Revue d’histoire des chemins de fer, n° 3, Mouvement social et syndicalisme cheminot, automne 1990, p. 95-113. — Notes de Georges Ribeill. — État civil.

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