GERNIGON Julien

Par Louis Botella, Claude Pennetier

Né le 12 mai 1907 à Trélazé (Maine-et-Loire), mort en avril 1977 à Nantes (Loire-Atlantique) ; syndicaliste CGT, CNT puis Force ouvrière (FO) du Bâtiment et de la Loire-Inférieure [Loire-Atlantique].

Julien Gernigon
Julien Gernigon

Issu d’un milieu rural d’origine bretonne et titulaire du certificat d’études primaires, Julien Gernigon commença sa vie professionnelle à douze ans comme ouvrier fendeur aux Ardoisières de Trélazé et sa vie militante vers le milieu des années 20 au syndicat des mineurs et ouvriers ardoisiers CGT, dont il fut le secrétaire. La sensibilité libertaire était dominante chez les ardoisier. Il fut élu délégué mineur au titre de la CGT,

Au XXVe congrès confédéral de la CGT, à Nantes, en 1938, Gernigon représentait les mineurs de Faymoreau (Vendée).

Après la Libération, il fut élu secrétaire général de l’Union locale CGT de Nantes. Immédiatement après la scission de 1947, il milita brièvement à la Confédération nationale du travail (libertaire) puis a rejoignit Force Ouvrière où il occupa la fonction de délégué permanent à la propagande à la Fédération de la métallurgie au début des années 1950. Parallèlement il milita dans le mouvement coopératif au sein de la Fédération nationale des coopératives de production et occupa les fonctions de Président de la Caisse primaire de Sécurité sociale de Saint-Nazaire dans les années 1950.

Il fut élu en 1953 membre de la Commission administrative puis en 1956 secrétaire adjoint de l’Union départementale FO de Loire Inférieure (alors dirigée par Alexandre Hébert), fonction qu’il occupa pendant une dizaine d’années. À ce titre, il exerça les fonctions de président de l’ASSEDIC de la Basse Loire au début des années 1960. Il milita aussi milité au syndicat des techniciens et cadres du bâtiment de Nantes à la suite de changements dans sa vie professionnelle (il exerça à partir de 1953 les fonctions de délégué à l’enseignement de l’Organisme professionnel de prévention du bâtiment et des travaux publics). Il siégea à la commission exécutive de la Fédération du bâtiment et la représenta dans diverses instances nationales (Caisses de retraite complémentaire, organisme de prévoyance etc.).

Ami avec Maurice Joyeux* et Alexandre Hébert*, il se réclamait de l’anarcho-syndicalisme.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article143055, notice GERNIGON Julien par Louis Botella, Claude Pennetier, version mise en ligne le 30 octobre 2015, dernière modification le 30 octobre 2015.

Par Louis Botella, Claude Pennetier

Julien Gernigon
Julien Gernigon

SOURCES : Compte rendu du XXVe congrès de la CGT. — Compte rendu du congrès confédéral FO de 1952. — Force Ouvrière, hebdomadaire de la CGT-FO, 11 juin 1953, 24 juin 1954. — Jean-Pierre Perche et Alain Émile in 50 ans de syndicalisme libre, Fédération générale FO du bâtiment, du bois, du papier-carton, de la céramique et des matériaux de construction, [1998]. — Marcel Hupel, Mes deux familles, Éditions Prospero, 2012, p. 273 à 280 et 291 à 295. — Les procès verbaux des réunions du bureau et de la commission administrative de l’UD FO 44, conservés aux archives départementales de Loire-Atlantique.— Hommage à Alexandre Hébert, édité par l’association des groupes Fernand Pelloutier, 2011, p. 60. — Renseignements communiqués par Bernard Gernigon.

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