LECLANCHER Octave, Louis, Léon

Fils de Louise, Marie Sarriau, sans profession, et de Louis, Octave Leclancher, employé de commerce, tué le 11 septembre 1915 sur le front à Tahure (Marne), Octave Leclancher, pupille de la Nation, effectua ses études au collège de Saint-Germain-en-Laye (Seine-et-Oise) d’octobre 1916 à juillet 1924 et obtint le baccalauréat (juillet 1924, série "Mathématiques" et octobre 1925, série "Latin-Grec"). Il poursuivit ses études en khâgne au lycée Lakanal à Sceaux (1924-1927) avec une demie-bourse d’internat. À la Sorbonne, d’octobre 1927 à juillet 1931, il obtint une licence ès lettres d’enseignement (certificats de latin, grec, littérature française, grammaire et philosophie) et un diplôme d’études supérieures de lettres classiques. Il accomplit le stage pédagogique pour présenter l’agrégation au lycée Henri IV en janvier 1930.

Appelé sous les drapeaux, de novembre 1931 à octobre 1932, il termina son service militaire comme sous-lieutenant d’administration.

Boursier national d’agrégation à la faculté des lettres de Paris (1932-1933), il fut candidat à l’agrégation des lettres en juin 1933 puis à l’agrégation de grammaire en 1934.

Après avoir eu la proposition d’un poste au lycée de Brest, il fut délégué pour enseigner les lettres au collège de Roanne (Loire) de 1934 à 1936, puis au lycée du Parc à Lyon pour la chaire de sixième à partir de 1936. Titularisé professeur de collège en 1937, il fut maintenu au lycée du Parc. Il fut mobilisé comme officier de réserve le 24 avril 1939 jusqu’au 5 août 1940.
Octave Leclancher se maria le 2 août 1941 à Lyon (VIe arrr.) avec une monitrice de l’École d’infirmières et des assistantes de service social liée à la Fondation Rockefeller.

Nommé professeur de lycée en 1942, il effectua des causeries à l’Institut de psychologie et de pédagogie de Lyon et devint chef d’équipe en 6e de classes nouvelles du lycée du Parc à la rentrée 1945.

Tout en collaborant à diverses revues pédagogiques (Les Humanités, classes de grammaire, Revue des Collèges, Journal scolaire), il s’investit particulièrement dans le mouvement des classes nouvelles comme membre de l’Association nationale des éducateurs des classes nouvelles de l’enseignement secondaire et en participant régulièrement aux Dossiers pédagogiques pour l’enseignement du second degré qui devinrent par la suite Les Classes nouvelles puis Les Cahiers pédagogiques pour l’enseignement du second degré. Octave Leclancher se chargea de la rubrique « L’Argus des Classes nouvelles  », qui constituait un tour d’horizon des différentes revues pédagogiques ou de spécialistes (revue d’agrégés), qu’il signait du pseudonyme « L’Homme à l’oreille cassée ».