Par Jacques Girault
Instituteur dans le Calvados ; militant syndicaliste.
Instituteur à Saint-Vigor par Bayeux, Pierre Mériel était en 1950 le dirigeant de la tendance « cégétiste » du conseil syndical de la section départementale du Syndicat national des instituteurs, correspondant de L’École libératrice. Responsable des questions revendicatives, plus tard, il devint celui de la commission « Fonction publique ». Lors du congrès national du SNI, le 9 juillet 1954, il intervint après le rapport pédagogique de Georges Lauvergnat. À la fin de 1954, il était présenté dans L’École libératrice comme un des représentants de SUDEL, la maison d’éditions du SNI.
Pierre Mériel appela avec Bernard Hélie à voter le rapport moral départemental alors que l’autre élu "cégétiste", Guy Julienne s’y opposait. Les militants « cégétistes » du département approuvèrent Julienne et Mériel démissionna de sa position de chef de file, tout en restant par la suite respectueux des analyses du courant minoritaire.
Pierre Mériel termina sa carrière enseignante à Caen où son épouse dirigeait une école primaire.
Par Jacques Girault
SOURCES : Presse syndicale. — Notes de Guy Julienne.