Par Georges Portalès
Né le 12 juillet 1924 à Caderousses (Vaucluse), mort le 6 décembre 1998 à Marseille (Bouches-du-Rhône) ; employé puis cadre au service juridique de la sécurité sociale ; secrétaire général de la Fédération des employés et cadres (FEC-FO) ; membre de la commission exécutive confédérale (1984-1994) ; militant socialiste ; adjoint au maire de Toulouse (1958-1971) ; membre du Conseil économique et social (1984-1989).
Fils de Marius Simon et de Marcelle Gonner, ouvriers en balais, adopté pupille de la Nation en 1934, Yves Simon se maria le 3 février 1949 à Toulouse (Haute-Garonne) avec Yvette Benezech. Employé à la sécurité sociale à Toulouse, il devint en 1954, secrétaire général adjoint du syndicat des employés des organismes sociaux CGT-FO de la Haute-Garonne ; le secrétaire général étant alors Sylvain Dauriac*.
Quatre ans plus tard, lors de l’assemblée générale du 16 mai 1958, Yves Simon devint secrétaire général de son syndicat. Membre des Jeunesses socialistes, puis de la SFIO et du Parti socialiste, il fut adjoint au maire socialiste de Toulouse, Louis Bazerque, de 1959 à 1971.
Yves Simon devint en 1980, secrétaire général de la section fédérale des Organismes Sociaux au sein de la Fédération FO des employés et cadres, lors du congrès qui eut lieu à Lille.
Il succéda à André Montagne*, en 1984 à Rennes au poste de secrétaire général de sa fédération. Il assuma cette fonction jusqu’en 1993.
Il fut aussi membre de la commission exécutive de sa confédération de 1984 jusqu’à son départ à la retraite. Il y fut le gardien attentif des régimes de protection sociale collectifs et plus particulièrement de l’assurance maladie. Il siégea également, au titre de FO, au Conseil économique et social de 1984 à 1989.
Au plan international, il fut membre, pendant de nombreuses années, du comité exécutif de la FIET (Fédération internationale des employés, techniciens et cadres), associée à la CISL (Confédération internationale des syndicats libres). Il prit encore part en juillet 1995 à Vienne (Autriche) au dernier congrès de cette internationale professionnelle avant son décès.
Lors de la tenue en octobre 1987 à Toulouse du 46ème congrès de sa fédération, Yves Simon eut ainsi l’occasion de revoir tout au long de ses travaux ses anciens camarades toulousains dont Christian Bacou, Georges Portalès...
Lors de son départ à la retraite, il se retira dans sa maison qu’il avait dans son village natal et il continua à militer, en tant que responsable, au sein de l’Union départementale des retraités (UDR-FO) du Vaucluse.
Il fut brutalement arraché à son épouse Cathy, responsable au sein de la FEC-FO, et à son fils Charles-Yves.
Chevalier de la Légion d’Honneur, Yves Simon était franc-maçon au Grand Orient de France.
Par Georges Portalès
SOURCES : Arch. de l’Union départementale FO de la Haute-Garonne. — La Dépêche du Midi, édition de Toulouse, 13 juin 1965. — Notes de Christian Bacou, de la FEC-FO. — Compte rendu du congrès de juillet 1995 de la FIET (Fédération internationale des employés, techniciens et cadres). — Notes de Louis Botella. — État civil.