BAL Nicolas, Albert, dit Nic.

Par Willy Haagen

Vilvorde (Vilvoorde, aujourd’hui pr. Brabant flamand, arr. Hal-Vilvorde), 3 avril 1916 – Bruxelles (Région de Bruxelles-Capitale), 12 avril 1999. Magasinier, employé, chef de service au Peuple, journaliste puis directeur à la BRT (Belgische radio - en télévisieomroep - Radio-télévision belge), dirigeant dans les mouvements de jeunesse socialiste, résistant, collaborateur à plusieurs journaux socialistes.

Fils de Jan Bal, ouvrier d’usine, et de Laura De Jonghe, Nicolas, dit Nic, Bal suit l’enseignement moyen mais interrompt très tôt ses études, son père étant au chômage. Il travaille un an comme magasinier dans une usine à Vilvorde. En 1933, il devient employé, plus tard, chef du service de documentation du journal Le Peuple à Bruxelles. Dès l’âge de dix-sept ans, il devient également secrétaire de la Jeune garde socialiste (JGS) de Vilvorde. Quelques années plus tard, Bal passe à l’AJC où, en 1936, il devient dirigeant national des Rode valken (Faucons rouges). Il est également membre actif de la Militie arbeidersverweer (Milice de défense ouvrière), section de Vilvorde.

Nic Bal épouse Julienne Delheid le 18 juillet 1938. Fin 1938, il réussit un examen de journaliste au Nationaal instituut voor radio (NIR- Institut national de radio) et le 1er février 1939, il commence un stage à la radio où il est nommé le 1er août 1939.

En mai 1940, Nic Bal s’occupe des dernières émissions du journal parlé dans les studios de la place Flagey à Bruxelles. Lors de l’évacuation, il accompagne les membres du personnel du NIR à Montpellier (département de l’Hérault, France). Il revient en Belgique en août 1940. Bal refuse de travailler sous la domination allemande et rejoint en septembre 1940 la résistance socialiste. Kamille Van Eukem* lui confie la direction du secteur du Brabant flamand. En octobre 1940, il crée le journal clandestin, Morgenrood (Matin rouge), dont 38 numéros paraîtront. Fin 1943, Nic Bal devient rédacteur en chef des journaux clandestins fusionnés, Morgenrood-Bevrijding (Matin rouge - Libération), De Werker (Le travailleur). De plus, il est secrétaire du bureau de guerre du Parti socialiste belge (PSB) et participe notamment aux réunions de ce dernier à Zandhoven aux Pays-Bas.

Lors de la Libération, Nic Bal devient membre du bureau du Belgische socialistische partij (BSP-Parti socialiste belge). Il y reste presque deux ans mais démissionne à cause de ses nombreuses activités. En attente de son successeur Gilbert Temmerman, il prend la fonction de secrétaire général de la Jeunesse socialiste et de président de la Jeunesse socialiste flamande.

Dans le même temps, Nic Bal s’oriente vers une carrière journalistique. Il devient reporter, correspondant de guerre et secrétaire de rédaction au NIR. Il écrit des pièces radiophoniques qui sont diffusées par le NIR, l’Institut national de la radio (INR), la radiodiffusion néerlandophone Congo et la Radio sud-africaine. Il s’occupe d’une série de reportages télévisuelles, notamment de la première retransmission en direct, de L’Ommegang, en juin 1954 en Belgique. Nic Bal est fondateur du service d’informations de la télévision belge et joue le rôle de coordinateur des programmes d’informations et de variétés. En 1963, il devient directeur des programmes culturels et, en 1967, directeur d’administration des programmes éducatifs et culturels. En 1972, Bal est directeur des programmes et, en 1980 directeur général de la BRT. En juillet 1981, il prend sa retraite.

Nic Bal est le président-fondateur du syndicat de la radio. Il est membre de nombreuses commissions du PSB, notamment de la Commission de la radio, de la SIRT (Socialistisch instituut voor radio en télévisie - Institut socialiste de la radio et de la télévision), de la Socialistische gedachte en actie (Pensée et action socialistes). Il est vice-président du Conseil supérieur du cinéma, côté néerlandophone, de la Commission de l’art dramatique et du Conseil supérieur d’éducation populaire. Nic Balest également éditeur rédacteur du journal des Faucons rouges, Kinderland. Il publie également dans Volksgazet, Vooruit et Parool. Il est cofondateur et collaborateur du mensuel, Socialistische standpunten (Points de vue socialistes). Il reçoit la Croix de guerre belge et la Medal of freedom pour ses activités pendant la Seconde Guerre mondiale.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article143554, notice BAL Nicolas, Albert, dit Nic. par Willy Haagen, version mise en ligne le 14 décembre 2012, dernière modification le 20 décembre 2019.

Par Willy Haagen

ŒUVRE : « De illegale partij van 1940 tot 1944 », Geschiedenis van de socialistische arbeidersbeweging in België, o.l.v. Prof. Jan Dhondt, Anvers (Deel XXXIX) – Mijn wankele wereld. Vier jaar in het socialistisch verzet, Leuven, 1984, 335 p. – « Ideeën en stromingen in de illegale socialistische partij », Socialistische Stanpunten, 3e jrg., n° 1-2, p. 43 et sv.

SOURCES : Volksgazet, 28 maart 1967, p. 5, 19 december 1973, p. 10 (icono) – DOOMS C., De Belgische socialistische arbeidersjeugdbeweging, RUG, Gent, 1983-1984 – VELGHE R., De Socialistische jonge wacht (1930-1940). Actie van een oppositionele jeugdorganisatie in de BWP, onuitgegeven licentiaatsverhandeling, RUG, Gent, 1982.

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