BEYS Gustaaf, dit Gust.

À l’âge de treize ans, Gust Beys est membre du groupe socialiste de gymnastique, Rabot, de Gand. À l’âge de dix-huit ans, il est trésorier de la fédération des Jeunes gardes socialistes (JGS). Il est membre fondateur de l’Arbeidersjeugd (Jeunesse ouvrière) à Gentbrugge et de la Nationaal verbond der arbeidersjeugdcentrale (Ligue nationale de la jeunesse ouvrière - AJC). Il est dirigeant de l’AJC à Gand et ensuite à Gentbrugge.

En 1938, Gust Beys est nommé secrétaire-adjoint du Parti ouvrier belge (POB) pour l’arrondissement de Gand-Eeklo (pr. Flandre orientale). Entretemps, il est actif dans le mouvement socialiste de Gentbrugge où il se charge un temps de la présidence du POB. Après avoir été élu une première fois au conseil communal de Gentbrugge, en 1939, il est réélu en 1953. Beys devient alors échevin de l’Enseignement. Sous son impulsion, l’école de musique et de théâtre se développe. Il est le fondateur du cercle artistique de Gentbrugge pour l’encouragement des arts plastiques. Il démissionne en septembre 1961. Dans la période d’après-guerre, il est conseiller provincial de Flandre orientale.

En 1946, Gust Beys entre au service de l’imprimerie coopérative, Het Licht (La lumière). Il est secrétaire de rédaction du journal socialiste Vooruit (En avant). En 1960, il reçoit l’ordre de réorganiser la section « vente », il en est la tête, bien qu’il soit encore actif comme journaliste. Beys est membre du conseil d’administration du Vooruit et vice-président de l’Association générale de la presse belge, section Flandres. Il collabore également aux journaux, Voor allen (Pour tous) et De Volksstem (La voix du peuple). Les funérailles de Gust Beys ont lieu le 22 mai 1963.