GUNTZ François

Par François Igersheim

Né le 18 mai 1947 à Sélestat (Bas-Rhin)  ; électromécanicien, embauché à General Motors Strasbourg en 1970  ; délégué du personnel de GM, membre du bureau du syndicat départemental, secrétaire général du syndicat en 1973 et membre du bureau national de la FGM-CFDT  ; membre du bureau de l’UD du Bas-Rhin, de l’UR-Alsace de la CFDT, secrétaire général de l’UR en 1983 et membre du bureau national de la CFDT (1982-1992)  ; après sa retraite syndicale en 1992, chargé de mission d’insertion dans les organismes de la Communauté urbaine de Strasbourg.

Fils unique d’Urbain Guntz, ouvrier scieur et d’Odile Four, François Guntz fit des études au collège technique Couffignal de Strasbourg, électromécanicien. Il entra dans l’usine d’engins de travaux publics Clark en 1965 puis à partir de 1970 à General Motors.

En 1971, il fut élu délégué du personnel de General Motors, et membre du bureau du syndicat CFDT de la métallurgie, dont il fut devenu secrétaire général permanent à partir de 1973, en même temps que membre du bureau national de la Fédération générale de la métallurgie CFDT. Membre du bureau de l’Union départementale de la CFDT, et du Bureau de l’Union régionale CFDT. François Guntz assuma alors l’animation du syndicat de la CFDT alsacienne. Son activité syndicale fut dominée dominée par un nombre important de grèves, vingt-deux pendant toute la période, qui accompagnait l’extension du syndicat. Les plus importantes sont celles de General Motors, de Clark, de De Dietrich. En 1981, il succéda à Marcel Clément comme secrétaire général de l’Union départementale CFDT, puis comme secrétaire de l’Union régionale CFDT (1983). Il fut également été membre du bureau national de la CFDT de 1982 à 1992. Membre du Comité économique et social d’Alsace (CESA) de 1982 à 1992, il y exprima les orientations régionales de l’action de la CFDT, qui s’inscrivit dans la redéfinition des relations sociales fondées sur la convention collective (lois Auroux, commission régionale de la négociation collective, Comité paritaire régional pour l’Emploi) et la négociation collective entre État et Région où la CFDT a revendiqué le maintien d’un important tissu industriel (Contrats de plan État-Région) lié à un tissu d’enseignement supérieur et de recherche renforcé (création d’un Comité de la Recherche et du transfert de Technologie).

François Guntz participa au lancement de la politique du développement local régional, qui déboucha dans les contrats de pays, puis dans le mouvement de l’intercommunalité et au développement des dispositifs d’aide à la réinsertion sociale et professionnelle (Comités locaux pour l’emploi, Missions locales pour l’emploi). Il s’était spécialisé tout particulièrement dans ce dernier domaine, comme chargé de mission d’insertion dans divers organismes de la Communauté urbaine de Strasbourg après sa retraite syndicale en 1992.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article143631, notice GUNTZ François par François Igersheim, version mise en ligne le 17 décembre 2012, dernière modification le 17 décembre 2012.

Par François Igersheim

SOURCES  : Archives de la CFDT. — Le Travailleur d’Alsace CFDT.

rebonds ?
Les rebonds proposent trois biographies choisies aléatoirement en fonction de similarités thématiques (dictionnaires), chronologiques (périodes), géographiques (département) et socioprofessionnelles.
fiches auteur-e-s
Version imprimable