MÉTRO Raymond, Adrien

Par Jacques Girault

Né le 17 mai 1930 à Lille (Nord), mort le 17 mai 1994 à Avignon (Vaucluse) ; instituteur dans le Nord ; militant syndicaliste du SNI ; militant de la FCPE , secrétaire général puis vice-président.

Raymond Métro, instituteur dans le Nord, membre du conseil syndical de la section départementale du Syndicat national des instituteurs, participait à la commission nationale des jeunes constituée par le SNI. Il intervint sur les questions des rapports avec les jeunes dans les congrès nationaux du SNI de 1959 et de 1961. Au congrès de 1961, il prit la parole le 5 juillet et traita de l’Algérie. Le SNI, selon lui, devait exiger que l’on offre des « garanties aux minorités » et que l’on montre « à toutes les communautés que la vie fraternelle est encore possible ». Il souhaitait une association entre la France et l’Algérie.

Militant de la tendance autonome, il devint en 1962 secrétaire adjoint de la section du Nord du SNI. Le 23 juiilet1962, lors du congrès national, il accusait les « pro-cégétistes » d’être des tricheurs : « mieux vaut construire et faire confiance que détruire et calomnier » notait-il dans son intervention.

Par la suite, Raymond Métro milita à la Fédération des conseils de parents d’élèves sur le plan national. Il collabora aux deux ouvrages dirigés par André Ferré dans le cadre de la FCPE en 1966 sur l’enseignement obligatoire et l’enseignement technique et professionnel. Il signa trois ouvrages en 1967 et 1968 sur l’organisation des études de la sixième au baccalauréat.

Il devint le secrétaire général de la FCPE de 1975 à 1979 et le directeur de sa revue Pour l’enfant, vers l’homme. Au 30e congrès de Strasbourg de la FCPE, en juin 1976, il défendit le rapport moral contesté par une opposition de plus en plus forte, qui n’obtint qu’une majorité de 58, 39% des mandats, inférieure aux scores habituels. Il lança à cette occasion des attaques contre les "fauteurs de rupture et de conflits" et prôna une "orientation claire", invitant les parents qui "souhaitent militer dans une organisation engagée politiquement à le faire hors de la FCPE". La direction Unité et Action du SNES, s’était abstenue de venir à ce congrès. Gérard Alaphilippe avait justifié cette absence, en raison de "l’alliance privilégiée de la FCPE avec le SNI et la FEN" et les "réticences multipliées à l’égard du SNES".

Ramond Métro devint vice-président de la FCPE dans les années 1980. Il exerça aussi des responsabilités dans le GREP.

Retraité, adhérent du Parti socialiste, il vivait dans le Vaucluse et militait dans les instances de la Fédération des œuvres laïques.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article143773, notice MÉTRO Raymond, Adrien par Jacques Girault, version mise en ligne le 23 décembre 2012, dernière modification le 12 septembre 2022.

Par Jacques Girault

SOURCES : L’Ecole libératrice ; Pour l’Enfant vers l’Homme. — Le Monde, 8 juin 1976 ; L’Université syndicaliste, juin 1976. — Notes d’Alain Dalançon et d’Emile Gracia.

Iconographie : Dans un document de l’Institut national de l’audiovisuel sur Internet, R. Métro présente le rapport au congrès de la FCPE à Limoges en mai 1978.

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