Né en 1832 dans la Jura, morte le 17 février 1902 ; écrivaine ; fouriériste.
Marie-Louise Mignerot fut élevée dans un milieu fouriétiste. Sa mère avait participé aux débuts de la colonie de Cîteux (Côtes-d’Or), son père, vigneron, était également acquis aux principes de l’École sociétaire.
Elle gagna Londres à dix-huit ans et écrivit une brochure sur le paupérisme londonien, texte qui fut remarqué par le fouriériste Wladimir Gagneur, journaliste qui devint son époux en 1856.
Elle publia des feuilletons, des romans, des essais, développant des thèses féministes, libre-penseuses et pacifistes. En 1871, elle ne fut pas favorable à la Commune.
SOURCE : Cecilia Beach, « Marie-Louise Gagneur : la force de l’idée », Cahiers Charles Fourier, n° 23, 2012.