Par Jacques Girault
Instituteur en Loire-Inférieure/Atlantique ; militant syndicaliste du SNI.
Robert Michel, instituteur au Maroc, était revenu en métropole à la fin des années 1950 et dirigeait le collège d’enseignement général de Clisson (Loire-Atlantique) au début des années 1960, et y habitant, 38 rue des Halles. Membre du conseil syndical de la section départementale du Syndicat national des instituteurs, il devint secrétaire de la section au début de 1962 et le demeura jusqu’à la fin des années 1960. Signataire des motions d’orientation de la majorité à partir du congrès de Toulouse (1962), il participait aux débats des réunions du conseil national. Assesseur dès le 12 avril 1962, il intervint, le 23 décembre 1962 dans la discussion du rapport sur « la carte scolaire et l’organisation des CEG » pour déplorer le manque de moyens des CEG. Lors du congrès national du SNI, le 9 juillet 1963, après avoir entendu le rapport sur la coopération culturelle, en tant qu’ancien enseignant au Maroc, il fit part de son expérience au Maroc avant de conclure « nous devons être l’outil et non le moule de la promotion intellectuelle à laquelle nous participons ». Le 12 juillet 1965, dans la discussion du rapport moral du congrès du SNI, il défendit l’organisation du syndicat en tendances estimant que « la reconnaissance des tendances est le condition première de la réunification syndicale ».
Robert Michel, candidat sur la liste conduite par Pierre Desvalois, ne fut pas élu lors de l’élection du bureau national en décembre 1963.
Par Jacques Girault
SOURCE : L’École libératrice.