Par Jean Neuville - Jean-Paul Mahoux
Décédé en janvier 1962. Ponceur-lithographe, dirigeant syndical socialiste dans le secteur bruxellois du livre.
En 1905, Antoine Cooreman est membre de l’Association libre des typographes de Bruxelles (pr. Brabant, arr. Bruxelles ; aujourd’hui Région de Bruxelles-Capitale) et secrétaire du Syndicat des ponceurs. Partisan de la fusion des différents syndicats existants en une seule organisation de lithographes, il est un des membres fondateurs de la Centrale des travailleurs du livre en 1905.
De 1910 à 1914, Antoine Cooreman participe aux négociations menées par la Fédération locale de l’industrie du livre de Bruxelles. Il est membre de la commission instituée le 29 janvier 1910 par le Conseil général de la Fédération, afin d’élaborer un projet d’extension de la journée de neuf heures à l’ensemble de l’industrie bruxelloise du livre. En 1914, Cooreman fait partie de la commission, chargée par la Fédération locale, de négocier avec les employeurs une convention pour l’industrie du livre de Bruxelles. Il est membre de la commission des XV, mise en place toujours par cette même Fédération, pour préparer une nouvelle convention qui doit remplacer celle de 1914, dénoncée à l’amiable.
Pendant la Première Guerre mondiale, Antoine Cooreman maintient le contact entre les membres du Syndicat des ponceurs, dissous par l’occupant allemand. Il s’agit pour lui de préparer la reconstruction syndicale de l’après-guerre.
Après 1918, Antoine Cooreman ne joue plus de rôle notable sur le plan syndical.
Par Jean Neuville - Jean-Paul Mahoux
SOURCES : CONRARDY G, Histoire de la fédération locale, Bruxelles, 1921, p. 268, 361, 408, 469 – Le syndiqué du livre, janvier 1962, p. 3.