LESOT Raymond, Georges

Né de parents tailleurs, Raymond Lesot travaillait comme conducteur de travaux à Paris-Gaz. Il fut élu au comité directeur de la Fédération CFTC Gaz-Électricité lors de son XVIe congrès (octobre 1957). Lors du congrès suivant (Paris, octobre 1958), il prit part aux débats soulevés par l’intervention de la CFTC sur le terrain politique, après le putsch d’Alger, et se fit l’écho de l’incompréhension de certains adhérents. Il conseillait alors aux dirigeants de la fédération « de ne pas aller trop vite, de marquer les étapes, de regarder un peu en arrière pour voir si tout le monde suit, d’exercer une action syndicale sur le plan économique. » Il fut reconduit au comité directeur fédéral (catégorie B, élue par le congrès). Élu au bureau fédéral à l’issue des XVIIIe (Paris, avril 1960) et XIXe congrès (Paris, octobre 1962), Raymond Lesot fut désigné comme membre titulaire du conseil supérieur consultatif des comités mixtes à la production au début des années 1960 et lors du XIXe congrès, il présenta le rapport sur les CMP. Avec Georges Claustre, il fut également responsable de la commission fédérale pour les contrôleurs et surveillants de travaux.

Le 30 décembre 1964, il fut élu vice-président de la Fédération nationale des syndicats d’inspiration chrétienne du personnel des industries électrique et gazière (CFTC maintenue) lors de sa création à Paris. Avec Charles Bahurel et Raymond Collot, il fut l’un des trois représentants de cette Fédération lors des réunions tenues du 26 au 31 mai 1968 au ministère de l’Industrie entre les directions générales et les organisations syndicales. Confirmé dans ses fonctions lors du Ier congrès de la Fédération (Paris, 24-27 novembre 1970), il n’exerça plus de mandat fédéral à l’issue du congrès suivant (Sainte-Foy-lès-Lyon, 7-9 février 1973).