BOUNACEUR Mahammed, dit Mohamed

Fils de Mohamed et de Labdi, née Titem bent Ali, Mahammed Bounaceur demeurait à l’hôtel du 6 rue Christophe-Colomb à Ivry-sur-Seine (Seine, Val-de-Marne). Il fut arrêté le 7 décembre 1941 par des policiers du commissariat de la ville alors qu’il tentait d’utiliser des faux-tickets de pain à la boulangerie Lombard 82 avenue Jules-Coutant. Fouillé, il portait sur lui un revolver à barillet à cinq coups de calibre 6 mm, chargé de trois balles. Il déclara avoir trouvé cette arme sur un chantier de terrassement de la porte d’Ivry où il travaillait quelque temps auparavant.
Il fut livré aux autorités allemandes et le tribunal du Gross Paris qui siégeait rue Boissy-d’Anglas (VIIIe arr.), le condamna à mort le 18 décembre 1941 pour « détention illégale d’armes et de munitions »
Mahammed Bounaceur fut passé par les armes le 27 décembre 1941 au Mont-Valérien. Les journaux collaborationnistes Le Matin, Le Petit Parisien et L’Œuvre publièrent le 30 décembre 1941 un « Avis » annonçant son exécution.
Il fut inhumé au cimetière parisien d’Ivry-sur-Seine (Seine, Val-de-Marne) le 27 décembre 1941 division 39, ligne 3, n°32 puis transféré le 6 mars 1945 au cimetière communal d’Ivry-sur-Seine division 10, ligne 3.
Sa mémoire est honorée à Ivry-sur-Seine sur la plaque commémorative aux morts 1939-1945 où il figure sous le nom de Bounaceur Mohamed.
Le 27 juillet 1945 le conseil municipal d’Ivry-sur-Seine attribua au sentier des Berges le nom de Mohamed Bounaceur ; son prénom véritable était cependant Mahammed.
Il ne figure pas dans la base des fusillés du Mont-Valérien disponible sur Mémoire des hommes mais figure dans GenWeb dans le relevé Monument commémoratif cloche au Mont-Valérien.
Voir Mont-Valérien, Suresnes (Hauts-de-Seine)