LE GLÉO Charles, Gabriel dit Aegel Karl

Né le 9 octobre 1879 à Brest (Finistère), fils d’un négociant, Charles Le Gléo, ambulant des PTT, commença à militer à l’âge de dix-huit ans. En 1904, il adhéra au Parti socialiste de France et participa à la propagande syndicaliste dans les PTT. Il organisa en 1907, au sein d’un groupe secret nommé « Les Putois », la minorité révolutionnaire favorable à la grève et au syndicalisme pour les fonctionnaires. Devenu, en 1908, secrétaire de la commission des ambulants de l’Association générale des agents PTT, il fut arrêté puis condamné pour faits de grève et manifestation, le 12 mars 1909, au central téléphonique de Paris. Il fut soupçonné par la police d’avoir, à dessein, recherché son arrestation afin de provoquer une grève. Il fut révoqué, en avril suivant, pour trois ans en raison de l’action qu’il avait menée en province dans les milieux de fonctionnaires. Délégué du groupe des ambulants parisiens, il avait participé aux congrès de l’Association en 1908 et 1909.

Le Gléo fut vraisemblablement membre du Parti communiste pendant quelques années puisqu’il écrivit en décembre 1925 dans les Cahiers du bolchevisme « La question des classes moyennes ». Quand le quitta-t-il ? On le retrouve le 12 février 1934 parmi les animateurs de la grève générale en Seine-et-Oise et signataire en février 1935 d’un article « De la justice révolutionnaire » dans Le Combat marxiste.

Marié en 1907 à Paris (XVe arr.), puis en 1931 à Paris (IXe arr.) avec Jeanne Leiciaguecahar dite Lucie Leiciague, il mourut le 27 novembre 1952 à Bures-sur-Yvette (Seine-et-Oise).