MILLOT Roger, Marcel

Par Jacques Girault, Robert Hirsch

Né le 27 juillet 1917 à Paris (XIVe arr.), mort le 27 juin 2003 à Limoges (Haute-Vienne) ; instituteur dans la Seine ; militant syndicaliste.

Fils d’un mouleur, devenu employé de bureau, et d’une journalière (grainetière selon l’état civil d’Aubervilliers en 1938) domiciliés à La Courneuve, Roger Millot, instituteur, adhéra au Syndicat national des instituteurs en 1938. Devenu directeur d’école à Montrouge, dans la première circonscription de Paris, élu au conseil syndical de la section du SNI de la Seine en février 1948, réélu en 1949 sur la liste de la majorité fédérale en novembre 1949, il ne fut pas candidat en 1952. Il fut à nouveau élu en décembre 1953, en décembre 1955 jusqu’à 1958. Il présida la commission des affaires corporatives en 1948-1959, la commission d’éducation sociale en 1955-1956 et fit partie de la commission des conflits en 1949. Il fut élu à la commission administrative paritaire départementale en mai 1952-1954. Au début des années 1950, il présenta des motions sur les libertés et les questions internationales dans la section de la Seine et se montrait très hostile aux communistes. Il développait, sur la question algérienne, un point de vue plus modéré que celui de la tendance majoritaire.

Roger Millot se maria en septembre 1938 à Aubervilliers avec une employée de bureau. Veuf, il se remaria en juin 1944 à Royère (Creuse) avec une institutrice.

Roger Millot intervint dans plusieurs congrès nationaux du SNI. Le 20 juillet 1947, il exprima son accord pour les auberges de jeunesse soient fédérées dans une organisation laïque. Le 19 juillet 1957, lors de la séance « Pour un renouveau efficace de l’internationalisme prolétarien », il donna son accord avec les orientations de la majorité. Deux plus tard, lors du congrès de Paris, le 8 juillet 1959, il se montrait d’accord avec le rapporteur Henri Baude sur « les conditions de la rémunération ouvrière ». Lors du congrès national du SNI à Strasbourg, il intervint, le 6 juillet 1960, dans la discussion du rapport sur les circuits de distribution qu’il fallait, selon lui, réformer aussi bien ceux de la production et ceux la consommation. Dans L’École libératrice, le 20 mars 1953, sous le titre « Contribution à la défense de la liberté d’expression », il critiquait un article paru dans le journal de Pierre Guéguin sur cette question.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article145084, notice MILLOT Roger, Marcel par Jacques Girault, Robert Hirsch, version mise en ligne le 21 février 2013, dernière modification le 21 février 2013.

Par Jacques Girault, Robert Hirsch

SOURCES : Presse syndicale. — Robert Hirsch, La section de la Seine du Syndicat national des instituteurs et institutrices de 1944 à 1967, Thèse d’histoire, Université de Paris 13, 2003.

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