MARTINEZ André

Fils d’un mineur et d’une biscuitière originaire des Asturies, il fut orphelin très jeune. Sa mère s’occupait de la gérance d’un hôtel rue Lacépède à Paris dans le Vème arrondissement.

Il fit son apprentissage chez Draeger. Après avoir fait son service militaire en Algérie de mai 1953 à novembre 1954, il fut rappelé de mai à décembre 1956. Cette expérience confirma ses conceptions anticolonialistes et antimilitaristes et nourrit un vif ressentiment envers la SFIO.

André Martinez se maria en 1959 avec Andrée Saoût, postière d’origine bretonne. Le couple eut deux filles. En juin 1951, il adhéra au Syndicat général du Livre CGT, qu’il ne quitta jamais, rejoignant en 1991 la section des retraités du Livre qui lui offrit, à sa grande fierté, la médaille de la fidélité syndicale.

Après son emploi Draeger, il travailla en tant qu’imprimeur héliograveur à la SAPHO à Paris, transférée à Bobigny pour devenir l’Illustration, où il travailla comme conducteur de rotatives et fut aussi délégué syndical. Sa compétence professionnelle l’amena à participer aux jurys des examens de CAP d’imprimeur en héliogravure organisés à l’époque par l’Institut national des industries et arts graphiques (INIAG).

Suite à un licenciement, il travailla chez Cino Del Duca de Maisons-Alfort. Délégué du personnel, il fut représentant du personnel au CC d’entreprise et animateur de la coordination franco-italienne du groupe Del Duca. Il fut membre du bureau du Syndicat général du livre, secrétaire général de l’Union local CGT de Maisons-Alfort, et était membre du PCF. Il fut conseiller prudhomme au conseil de Villeneuve-Saint-Georges