OBERLÉ Philippe

Par Léon Strauss

Né le 26 août 1894 à Strasbourg (Basse-Alsace annexée), mort le 28 janvier 1934 à Strasbourg (Bas-Rhin) ; instituteur, journaliste, écrivain dialectal ; socialiste SFIO exclu en 1924, puis autonomiste.

Philippe Oberlé était le fils de Jean Philippe Oberlé, voyageur de commerce, « propriétaire », et de Mathilde Joséphine Breyer. Il épousa le 9 juillet 1927 à Strasbourg Éléonore Eugénie Fleck, fille d’un architecte. Après des études d’instituteur, il fut mobilisé dans l’armée allemande de 1914 à 1918 et finit la guerre comme lieutenant d’artillerie. Après le retour de l’Alsace à la France, il fut instituteur dans le Bas-Rhin à La Broque, Illkirch-Graffenstaden et Strasbourg. Il écrivait en allemand et en dialecte alsacien des poésies, des contes, des pièces de théâtre et des opérettes. Militant du Parti socialiste SFIO, ses œuvres étaient publiées dans le principal quotidien régional, Strassburger Neueste Nachrichten, et dans le quotidien socialiste, Freie Presse. Exclu de la SFIO en 1924, il se serait d’abord tourné vers le Parti communiste, mais il se rattachait plutôt à la mouvance autonomiste. Il collabora à partir de 1925 au journal autonomiste Die Zukunft et à la Revue scolaire d’Alsace et de Lorraine, organe du Groupement professionnel des instituteurs dirigé par l’autonomiste clérical Joseph Rossé. Peu avant son décès, il avait été reçu au Certificat d’aptitude à l’enseignement dans les classes de perfectionnement.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article145318, notice OBERLÉ Philippe par Léon Strauss, version mise en ligne le 3 mars 2013, dernière modification le 3 mars 2013.

Par Léon Strauss

ŒUVRE : liste dans Nouveau Dictionnaire de Biographie alsacienne, n° 28, p. 2870.

SOURCES : Arch. Dép. Bas-Rhin, 98 AL 638. – Encyclopédie de l’Alsace, t.9, 1984, p.5608. — Notice du NDBA, citée plus haut.

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