Née le 18 août 1887 à La Chapelle-au-Mans (Saône-et-Loire), morte en déportation en juin ou décembre 1944 ; institutrice ; militante communiste de Saône-et-Loire.
Fille de Jean Perrin, propriétaire, âgé de 30 ans, et de son épouse, née Pierrette Perruyot, âgée de 17 ans, Marie Perrin devint institutrice en Saône-et-Loire.
Elle épousa le 6 février 1913 à Châlons-sur-Saône, Henri Loisemont, tué à l’ennemi le 5 mars 1915 à Langemarche en Belgique.
Elle se remaria le 6 mars 1928 au Planois (Saône-et-Loire) avec Victor Pacqueriaud, commerçant à Gueugnon, et militait comme lui au Parti communiste. Institutrice à Clessy, Russie d’aujourd’hui, publia en 1939, une prise de position de Marie Pacqueriaud, en faveur d’un pacte franco-soviétique.
Pendant l’Occupation, le couple fut arrêté le 1er avril 1944. Lui fut déporté à Neuengamme (Allemagne) où il mourut le 26 décembre 1944. Pour elle des incertitudes subsistent sur le lieu et la date de sa mort : le dossier conservé au SHD (AC21P 5222327) mis à jour le 30 avril 2020, retient la date du 1er juin 1944 à Sarrebrück, date et lieu mentionnés en marge de son acte de naissance, tandis que le Mémorial de la déportation (matricule 42245) indique sa mort à Ravensbrûck le 31 décembre 1944.
SOURCES : Arch. Dép. Saône-et-Loire. — L’Humanité, 1937. — Le Courrier de Saône-et-Loire, 14 novembre 1938. — Brochure de la Fédération communiste de Saône-et-Loire, 1984. — Mémorial de la déportation. — Notes d’Alain Dalançon.