MARCHI Pierre

Résistant gaulliste en Corse en 1943, Pierre Marchi rejoignit à seize ans les troupes du général Leclerc au Maroc. Il fut affecté à un escadron de protection commandé par le capitaine De Boissieu. Il fut envoyé en Angleterre, combattit en Normandie, participa à la Libération de Paris puis de Strasbourg et alla avec la 2e DB jusqu’à Berchtesgaden.
Il fut recruté par EDF où il milita à la CGT.
Membre de la Nouvelle gauche, puis de l’Union de la gauche socialiste (UGS), il participa à la création du PSU où il milita dans la tendance socialiste-révolutionnaire (tendance SR) qui rejoignit la courant animé par [Jean Poperen]. Il fut élu au Comité politique national (CPN) au 3e congrès, réélu eu 4e congrès. Premier suppléant sur la liste municipale d’Union démocratique du XIXe arr., il fut candidat aux élections législatives de mars 1967 dans la 28e circonscription de Paris (XIXe arr.) où il recueillit 5,9% des suffrages exprimés. Au 5e congrès, délégué pour le "courant 3" (centriste), il rejoignit le courant majoritaire Rocard-Heurgon. Pierre Marchi fut alors un des dix-sept membres du bureau national du PSU avec Michel Rocard, Jean Arthuys, Georges Gontcharoff , Marc Heurgon, Jean-Marie Vincent, André Barthelémy, Manuel Bridier, Gérard Carles, Robert Chapuis, Claude Dubois, Michel Fontes, Daniel Frachon, Christian Guerche, Hubert Prévot (Jacques Malterre), Pierre Marchi, Jean-François Perthus , Pierre Ringuet.

Pierre Marchi fut un temps responsable à l’action dans les entreprises au PSU. Il rejoignit le Parti socialiste et milita en Loire-Atlantique.
Il fut maire adjoint de Nantes de 1977 à 1995 conseiller général de Loire-Atlantique de 1979 à 1992, conseiller régional des Pays de Loire de 1986 à 1998 et fut président du groupe socialiste dans la municipalité Nantes en 1989.
Dédédé le 7 novembre 2018, il fut enterré religieusement le 16 novembre au Cimetière du Père Lachaise à Paris (XXe arr.) (allée 62).
Il était marié et père de trois enfants.