Par Louis Botella
Né le 11 décembre 1918 à Alger (Algérie) ; traminot ; syndicaliste indépendant des Transports urbains et de l’Algérois ; président de l’Union départementale CGSI d’Alger.
Jean March, chef de groupe aux Tramways algérois, fut en décembre 1956, le trésorier général du syndicat indépendant puis CGSI de ce service public puis son secrétaire général.
Par la suite, probablement en 1959, les Tramways algérois (TA) fusionnèrent avec la Régie départementale des transports algérois (RDTA) pour donner naissance à la RSTA (Régie syndicale des transports algérois).
Jean March assuma alors la fonction de membre du bureau du syndicat CGSI de la nouvelle entreprise. Lors des élections professionnelles du 15 mars 1961, la CGSI obtint 359 voix contre 445 pour FO sur 1 751 inscrits.
Au plan interprofessionnel, Jean March fut signalé, en janvier 1959, comme étant le président de l’Union départementale CGSI d’Alger, fondée en 1957. En juin 1961, il assuma encore cette fonction.
La CGSI dans l’Algérois regroupa plusieurs syndicats dont ceux de la RSTA, des instituteurs (faisant jeu égal avec le SNI-FEN (Syndicat national des instituteurs) lors des élections professionnelles), des PTT puis d’EGA...
Selon une note des Renseignements généraux, en date du 15 juin 1961, la CGSI regroupa alors, dans le département d’Alger, 3 000 adhérents dont 600 FSNA (Français de souche nord-africaine) - selon la terminologie alors utilisée - contre 15 000 (dont 3 000 FSNA) pour FO, 10 000 (dont 500 FSNA) pour la CFTC, 10 000 (dont 1 500 FSNA) pour les autonomes et 3 000 (dont 400 FSNA) pour les organisations dissidentes de FO et de la CFTC.
Par Louis Botella
SOURCE : Arch. Nat. France Outre-mer, Aix-en-Provence, ALG 91 3 F/113, Alger, 1 K/900, 1 K/1238 et FM 81F/794.