Par Jean-Marie Guillon
Né le 22 juillet 1921 à Gap (Hautes-Alpes), tué le 17 juin 1944 à Laye (Hautes-Alpes) ; étudiant ; Forces unies de la jeunesse patriotiques (FUJP), Armée secrète (AS)-Forces françaises de l’Intérieur (FFI).
Fils de Léon Vallon et de Maria Cointe, habitant Gap, mais originaire de Roanne (Loire), Henri Vallon était étudiant et membre des FUJP de Gap, puis du maquis du Champsaur, qu’il avait rejoint à la mi-juillet 1944. Sans doute venait-il du maquis de Boscodon (commune Crots, Hautes-Alpes) puisque son nom figure sur la plaque commémorative de ce maquis ? Il fut tué avec Roger Ponzini lors de l’embuscade menée contre des véhicules allemands, à Laye, sur la route Napoléon, non loin du col Bayard, le 17 juillet.
Il fut inhumé avec Amédée Para, tué le même jour, à Saint-Laurent-du-Cros le 18 juillet, mais les deux jeunes gens eurent droit à des funérailles grandioses à la cathédrale de Gap en présence de l’évêque le 26 octobre 1944. Une plaque fut érigée à la mémoire des quatre tués du 17 juin sur le mur du cimetière de Laye un an après.
Il obtint le statut de « Mort pour la France ». Son nom figure sur le monument « aux héros résistants du Champsaur » à Laye.
Par Jean-Marie Guillon
SOURCES : Site Internet Mémoire des Hommes. — Commission d’histoire de l’Occupation et de la Libération de la France, Hautes-Alpes, secteur H-Haut-Champsaur ; Richard Duchamblo, Cahiers "Maquisards et Gestapo", Gap, Ribaud Frères, 19 cahiers 1945-1949, reprint 2005, Gap, Éditions des Hautes-Alpes, tome 1, 4e cahier et Histoires de notre ville de Gap, Gap, Éditions de la Librairie des Hautes-Alpes, 1994. — État civil.