MÉRINO Léon

Par Claude Pennetier

Né le 19 juillet 1922 à Le Boulou (Pyrénées-Orientales), mort le 25 novembre 2009 à Nevers (Nièvre)  ; marin, docker, puis ajusteur  ; militant des Bouches-du-Rhône puis de Seine-Saint-Denis, maire adjoint de Romainville, conseiller général de Romainville (1963-1985).

Léon Mérino naquit dans une famille d’origine espagnole, républicaine et communiste. Son père, Marc Mérino, ouvrier agricole puis marin communiste s’installa à Marseille en 1928, où il fut chef de rang à l’Hôtel du Louvre et de la Paix. Sa mère catalane française, Jeanne, née Barthre vint le rejoindre. La famille comptait trois autres enfants, une fille, Juliette, et deux fils, Gérard et Henri (voir Henri Mérino) qui fut un actif militant CGT puis CFDT . Il fut élevé dans les HBM de la cité Louis Loucheur du quartier de Saint-Pierre. Pendant la Seconde Guerre mondiale, le père fut recherché par la police et, en 1943, une partie de la famille gagna la ville Artemare dans l’Ain.

Léon Mérino adhéra au Parti communiste dès 1937. Présenté parfois comme marin, parfois comme docker, parfois comme ajusteur, il était membre du bureau de la fédération communiste des Bouches-du-Rhône en 1954 et secrétaire de la section CGT Port et marine. Ajusteur, l’année suivante, il était directeur de Provence nouvelle. Son nom disparut de la direction fédérale communiste des Bouches-du-Rhône au congrès fédéral de juin 1957. Son frère cadet Henri Mérino restait lui membre du comité fédéral.

Léon Mérino vint à Paris et fut pendant plusieurs années collaborateur de Jacques Duclos. Responsable du Parti communiste à Romainville de 1967 à 1971, réputé pour son bel accent marseillais, il fut conseiller général de Seine-Saint-Denis (Romainville et partie nord de Montreuil) de 1966 (création du conseil) à 1985. Robert Clément lui succéda. Il fut premier adjoint du maire Gérard Machelart de 1971 à 1983 et président de la commission des affaires économiques pendant dix-huit ans. Pierre Blotin avait pris sa succession au secrétariat de Jacques Duclos.

Marié à Marseille le 23 août 1947 avec Lucie Poli, père d’une fille, Michèle et d’un garçon, Marcel (né en 1950), il mourut à l’hôpital Pierre Bérégovoy de Nevers et fut enterré au cimetière de Billy-Chevannes (Nièvre).

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article146258, notice MÉRINO Léon par Claude Pennetier, version mise en ligne le 29 avril 2013, dernière modification le 25 janvier 2020.

Par Claude Pennetier

SOURCES : Arch. comité national du PCF. — L’Humanité, 30 novembre 2009. — Renseignements communiqués par la mairie de Romainville. — État civil. — Note de Marcel Mérino.

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