MELEUC Louis

Travaillant à Paris-Gaz, comme opérateur de machine électro-comptable, et militant de la CFTC depuis 1950, Louis Meleuc fut désigné au comité directeur de la fédération CFTC Gaz-Électricité (catégorie A, désignée par les régions) lors de son XVIIe congrès (Paris, octobre 1958), comme représentant de la région Paris. Il fut reconduit lors des deux congrès suivants. Lors du XIXe congrès (Paris, octobre 1962), il figurait parmi les signataires du volet « Formation/information » du rapport fédéral. Membre suppléant du comité directeur fédéral à l’issue du XXe congrès (Paris, octobre 1964), il figurait, le 9 novembre 1964, parmi les signataires d’un tract opposé à la création de la CFDT (« La CFTC n’est pas morte. Elle continue »), aux côtés de René Colot*, Michel Dumez, Jules Fréour, André Resch et Jean Marsa.

Le 30 décembre 1964, Louis Meleuc fut élu au bureau de la Fédération nationale des syndicats d’inspiration chrétienne du personnel des industries électrique et gazière lors de sa création. Il fut élu trésorier adjoint de cette organisation à l’issue de son Ier congrès (Paris, 24-27 novembre 1970) et réélu au bureau fédéral lors du congrès suivant (Sainte-Foy-les-Lyon, 7-9 février 1973). À partir du IIIe congrès (Troyes, 4-6 décembre 1974), il n’exerça plus de mandat fédéral. Ayant quitté Paris pour la Bretagne, il était président de l’Union départementale des syndicats CFTC d’Ille-et-Vilaine, lorsqu’il fut nommé Chevalier de la Légion d’honneur, en 1979.