HALIMI Gisèle, née TAÏEB Zeiza (Gisèle), Élise. Version Dictionnaire Algérie

Par René Gallissot

Née le 27 juillet 1927 à La Goulette (Tunisie), morte le 28 juillet 2020 ; avocate à Tunis défendant légionnaires déserteurs et syndicalistes ; au barreau de Paris à partir de 1956, aux côtés d’avocats communistes, avocate d’accusés algériens, torturés et condamnés sans preuve ainsi au procès d’El Halia, Philippeville (Skikda) et Constantine ; en mai 1958, arrêtée et détenue par les parachutistes en Algérie ; en rivalité avec le collectif des avocats du FLN dirigé par Jacques Vergès défendant en particulier Djamila Bouhired, pour sa part assurant principalement la défense de Djamila Boupacha ; avocate de Jean-Paul Sartre et de Simone de Beauvoir ; signataire du manifeste des 121 ; rompant avec Jacques Vergès dirigeant les avocats du collectif du FLN, lors du procès Jeanson dit des porteurs de valise ; fondatrice de l’association Choisir ; avocate de Marie-Claire au procès de Bobigny ; députée de l’Isère (1981-1984) apparentée PS, conseillère régionale Rhône Alpes (1981-1984) ; ambassadrice déléguée permanente de la France auprès de l’Unesco (1985-1986), présidente du comité des conventions et des recommandations de l’Unesco (1985-1987).

Née dans une famille pauvre du quartier réputé "juif" de La Goulette, petit port balnéaire en avant de Tunis, Zeiza (pour Gisèle) Taïeb, appartient à une famille de "juifs de Tunisie" ayant acquis la citoyenneté française ; on ne sait depuis quand. Peut-être vers 1923 au moment du débat sur "la naturalisation" des immigrants italiens, qui accélère la francisation des Juifs ; ou avant. Dans ses livres, Gisèle Halimi n’en parle pas comme si cela allait de soi. Elle ne reçoit pas d’instruction religieuse mais grandit dans ce milieu à prédilection de relations familiales de marquage communautaire.
Dès son enfance, cette fille éveillée se trouve choquée dans sa famille, par le racisme français à l’adresse des "Arabes", et à l’école, heurtée par le racisme antisémite visant les "Youpins", sans parler du mépris grossier des garçons à l’égard des filles. Les parents attendaient un garçon ; ayant deux filles, ils vont privilégier leurs deux garçons, particulièrement le frère ainé, Marcel. La jeune Gisèle est attirée par les propos anticonformistes d’un oncle du côté paternel, qui est engagé au parti communiste tunisien.

Le père, Edouard Taïeb, qui n’avait pas pu faire d’études, garçon de course dans un cabinet d’avocats de Tunis au début de sa vie pour finir clerc de notaire, voue une grande admiration affectueuse à sa fille, pour sa réussite scolaire et universitaire et son exceptionnelle carrière d’avocat. La mère, Fortunée née Matoudi, s’affichant descendante de la diaspora andalouse judéo-arabe, considérait s’être mésalliée en se mariant, à seize ans, avec un fils de berbère. Cette mère particulièrement fervente épousa le destin traditionnel des femmes qui se « sacrifient » aux autres et vécut toute sa vie sous la dépendance totale de son mari d’abord, puis de son fils aîné.
Dans son récit mémoriel Fritna (1999) consacré à sa mère, la féministe Gisèle Halimi dit ainsi avoir ressenti très tôt la division sexuelle qu’elle rejette parce que cette éducation ne prescrit pour les filles, d’autre destin que le mariage et la maternité. Elle refuse d’ailleurs un mariage arrangé par ses parents avec un marchand d’huile alors qu’elle n’avait que quatorze ans et investit farouchement dans l’école. Grâce à ses succès scolaires, boursière dans un lycée, Gisèle Taîëb fait aussi très fortement, l’expérience des différenciations sociales.

Déterminée à faire des études en France ayant obtenu le bac brillamment avec mention, Gisèle Taïeb réussit à partir, en obtenant des autorités un ordre de mission pour accueillir son frère aîné qui, revenant d’un camp de détention, doit être rapatrié en Tunisie. Sa « mission » accomplie, elle commence alors de brillantes études de droit et de philosophie à la Sorbonne et une année de Sciences politiques, tout en occupant un emploi de téléphoniste.

Mariée en deuxièmes noces, à vingt-deux ans, avec un fonctionnaire français administrateur civil dans l’agriculture, Paul Halimi, elle conserve ce nom qui accompagne sa carrière d’avocate. Au barreau de Tunis depuis 1949, débuts caricaturaux : stagiaire, elle défend un légionnaire déserteur d’un jour, "bat’ d’Af." du bagne de Foum Tataouine, pour avoir volé un sac de 3 kg de pomme de terres donné à une famille tunisienne. 6 mois d’emprisonnement, "c’est le tarif". Pour un autre "bat d’Af" de Tataouine, qui n’est pas rentré au bagne pour suivre l’accouchement de sa femme, elle arrache par les "circonstances atténuantes", un mois d’emprisonnement déjà couvert. En 1953, le procès de Moknine offre une anticipation en mineur des procès militaires d’Algérie. 53 Tunisiens ont été arrêtés pour avoir participé de près ou de loin à des affrontements avec des gendarmes le 23 janvier 1952 ; trois condamnations à mort.

À partir de 1956 inscrite au barreau de Paris, s’envolant entre Paris et l’Algérie, Gisèle Halimi devient l’avocate audacieuse des condamnés algériens. Après le soulèvement algérien du 20 août 1955 dans le Constantinois qui fait quelques dizaines de victimes "européennes" et des milliers de victimes algériennes, les arrestations à la mine d’El Halia à une vingtaine de kms de Phillipeville (Skikda), valent tortures, fausses accusations d’attaques au couteau ou de tirs armés, et condamnations sur aveux extorqués, de 44 mineurs ou personnes du village dont 17 femmes, qui le plus souvent ne se trouvaient même pas au moment sur ces lieux.

Dans plusieurs procès en 1956 et 1957, Gisèle Halimi et l’avocat communiste Léo Matarasso* réussissent à démonter les actes mensongers d’autopsie du docteur Travail qui reconnaît dans la confusion, ses déclarations erronées. Mais les juges militaires veulent imposer les condamnations et particulièrement les condamnations à mort. Le jugement est tardivement cassé par la cour de cassation d’Alger le 9 avril 1958. Un deuxième procès à Constantine d’octobre au 1er décembre 1958, maintient deux condamnations à mort : au moment des faits, ces accusés se trouvaient à des kms de là. Recours en grâce. Finalement si on ose dire, le général De gaulle reçoit Léo Matarasso* et avec une certaine sensibilité, Gisèle Halimi, le 12 mai 1959. La peine des deux condamnés à mort est commuée en travaux forcés à perpétuité.

Ces déplacements et ces actions de défense chevauchent d’autres procès durant l’année 1957, c’est l’autre face d’intensité de ce que l’on nomme "la bataille d’Alger" aux ordres du général Massu qui se pique tout comme sa femme, de recevoir les avocats pour jurer de leurs bons motifs. Après l’assassinat de la grande figure du colonialisme, le patron des maires d’Algérie, Amédée Froger, le 26 décembre 1956, Gisèle Halimi conduit avec l’avocat de gauche socialiste qui est aussi l’avocat de Messali* et des messalistes, Yves Dechézelles*, la défense de celui que la police présente au tribunal militaire comme l’exécuteur : Badèche Ben Madi, sans preuves autres que des aveux extorqués après 11 jours de torture, et sur lesquels l’accusé revient.

Début janvier 1957, l’avocate est arrêtée à l’hôtel Aletti et expulsée d’Algérie sur ordre du secrétaire général de la préfecture de police d’Alger, Paul Teitgen ; celui-ci, quand lui-même aura démissionné en dénonçant les disparitions de détenus, lui en donnera la raison ; elle risquait la mort pour le lendemain, tant les menaces du milieu colonial activiste étaient précises. Lors du procès en avril 1957 devant le tribunal militaire d’Alger, les deux avocats démontent les invraisemblances de l’accusation, et le journaliste Maurice Clavel leur fait écho dans Combat. Le pourvoi contre le jugement de condamnation à mort prononcé le 11 avril 1957, est rejeté le 25 avril 1957. Vaine entrevue avec le général Massu ; le recours en grâce avec avis négatif est transmis au président Coty par le Garde des sceaux François Mitterrand. Badèche Ben Madi est guillotiné le 25 juillet 1957.

C’est le moment culminant de "la Bataille d’Alger" qu’accompagne de Paris, le zèle à l’exécution du ministre de la justice et les approbations dans la confusion du président Coty. Pour l’exemple (communiste anticolonialiste, seul "Européen" exécuté), Fernand Iveton*, a été guillotiné dès le 11 février 1957 ; les exécutions d’Algériens se succèdent doublant les disparitions et les "exécutions extra-judiciaires" comme le confirmera le commandant Aussaresses, à l’époque, chargé des opérations par le général Massu, dans son livre Services spéciaux. Algérie 1955-1957 (Paris 2001). Après cette publication exhibitionniste, le général Aussaresses échappera par un non-lieu, à la condamnation d’apologie de crimes, malgré la plaidoirie de Gisèle Halimi.

Pour suivre les procès en appel en février et mars 1958, elle se retrouve à Philippeville (Skikda) et Constantine avec son compère Léo Matarasso*, puis à Alger en mai, avec un autre avocat communiste du Secours populaire, Pierre Braun*, au moment du coup de force des militaires et des coloniaux le 13 mai, encadrant les manifestations au forum d’Alger devant le Gouvernement général. Le 15 mai 1958, Pierre Braun* et Gisèle Halimi sont arrêtés sur le bateau Le Kairouan en partance pour Paris et pris en mains par les parachutistes qui les détiennent au Casino de la Corniche, sur la côte à l’Ouest d’Alger, devenu un centre de tri, en les menaçant de les fusiller. Après un transfert dans un autre centre d’internement à Aïn Taya, au nord d’Alger, ils en réchapperont après les interventions à Paris à gauche et sur les partisans gaullistes, d’un Comité de vigilance. Les deux avocats sont libérés le 6 juin 1958. Gisèle Halimi revient encore à Constantine suivre les procès à la fin de 1958.

Par anticolonialisme, aux côtés d’avocats communistes ou proches, au service du Secours populaire, Gisèle Halimi mettant parfois au désespoir ses enfants, ses proches, et elle-même, fait des allers et retours harassants vers la Tunisie puis, sans guère de répit, vers l’Algérie pour tenter de sauver les résistants des luttes de libération ou simples victimes d’une répression aveugle, et plus encore de la violence militaire française qui fait fi de toute justice en expédiant les procès devant les tribunaux spéciaux. Sur cette ligne d’action, elle a fait la connaissance de Simone de Beauvoir dont elle partage le point de vue sur la minorisation du "deuxième sexe", et de Jean-Paul Sartre dont elle devient l’avocate. Elle fait aussi la rencontre de Claude Faux, secrétaire de Sartre à ses heures, venant du milieu ouvrier, communiste érudit et critique, partenaire infatigable de discussions intellectuelles politiques, qui assume avec courage et continuité, aussi bien l’accompagnement des luttes que les charges familiales.

"Non décidément, Faux devait renoncer à entrer dans la famille, écrit-elle en 2001, dans Le lait de l’oranger. Il ne renonça pas. Moi non plus. Nous vécûmes ensemble quelques années, puis nous nous mariâmes en 1961. …. Bien qu’éprise de lui, j’avais rechigné à la vie commune. Et encore plus à ce mariage dont je ne voyais guère la nécessité. Claude y tenait. J’y consentis en me persuadant qu’avec mon autonomie économique, mon insertion professionnelle, notre engagement politique commun, et enfin nos âges (Claude est mon cadet de deux ans), je limitais sérieusement les risques. …

Le 21 février, à la mairie du Xe arrondissement, avec comme témoins Louis Aragon et Jean Lurçat, nous posâmes sur le grand escalier de pierre, après la brève cérémonie, pour le photographe du quartier".

Tandis que Jacques Vergès* se fait dès les arrestations de "poseuses de bombes" en juillet 1957, l’avocat de Djamila Bouhired, le premier à l’assister quand il la découvre blessée par balles, détenue par la police, -ils se marieront par la suite-, Gisèle Halimi assure la défense de Djamila Boupacha, une jeune militante du FLN violée et torturée par des militaires français couverts par les responsables politiques. Elle fonde avec Simone de Beauvoir le comité de défense de Djamila Boupacha ; dans l’ouvrage que préface Simone de Beauvoir, elle lie la cause des femmes à la lutte contre le racisme colonial. L’engagement de Djamila Boupacha dément « l’infériorité » attribuée aux femmes. Le viol par les soldats s’avère une arme de guerre dont les femmes sont les cibles privilégiées.

La tension grandit entre Jacques Vergès* à la tête du collectif des avocats du FLN et au nom de la lutte d’indépendance, qui entend pratiquer une "défense de rupture" qui est d’abord en rupture avec la défense plus juridiquement classique du collectif des avocats pris en charge par le Secours populaire et appartenant ou non au groupe des avocats communistes suivant les directives du PCF. Interdit d’Algérie, contraint de s’abriter en Suisse, J. Vergès est de retour à Paris en décembre 1960 pour le procès du réseau Jeanson* concernant 6 responsables du FLN et 17 membres du réseau dit des porteurs de valises. Il parle au titre de la Fédération de France du FLN avec l’appui de l’avocat Roland Dumas* qui obtient l’approbation de Jean-Paul Sartre. Se refusant à toute commande, Gisèle Halimi quitte le procès. Nous sommes au moment du retentissement du "Manifeste des 121" soutenant les déserteurs français, que signe Gisèle Halimi qui demeure l’avocate de Simone de Beauvoir.

Gisèle Halimi poursuit son action anticolonialiste. En 1967, elle préside la commission d’enquête du Tribunal Russel sur les crimes de guerre américains au Vietnam. Mandatée par la Fédération internationale des droits de l’homme, elle assiste en 1971 au procès de militants basques de l’ETA (procès de Burgos) auquel elle consacre également un livre, préfacé cette fois par Jean-Paul Sartre. En 1973, elle va défendre au Congo-Brazzaville, des coopérants accusés de complot par les continuateurs des pratiques coloniales après les indépendances mêmes. Elle se voue principalement au mouvement pour l’égalité entre homme et femme, particulièrement dans le combat contre l’interdiction d’avorter, tant en prenant place dans le champ politique qu’en conduisant la défense dans les procès.

Elle appartient d’abord au Mouvement démocratique féminin (MDF) affilié à la Fédération de la gauche démocratique et socialiste (FGDS), parti de François Mitterrand, En 1967, elle fait ainsi partie des sept candidates de la FGDS présentées toutefois dans des circonscriptions impossibles. En 1971, avec le Manifeste des 343 disant avoir avorté, porté par des militantes du MLF avec le soutien de Simone de Beauvoir, Gisèle Halimi fonde l’association Choisir la cause des femmes, qu’elle préside encore.

Il s’agissait de lutter pour la révision de la loi de 1920, interdisant aux femmes de maîtriser leur fécondité par des moyens contraceptifs ou abortifs. Gisèle Halimi se distingue dans le procès de Bobigny en 1972, qu’elle conçoit avant tout pour « faire le procès de la loi de 1920 ». Ce procès est celui de Marie-Claire, une jeune fille qui, violée par un camarade de classe, avait avorté et avait été inculpée ainsi que sa mère et les autres « complices » de l’avortement. Pour Gisèle Halimi, cette inculpation qui touchait des femmes de milieu populaire (la mère de la jeune fille était employée de métro), représentait l’occasion idéale de dénoncer la « justice de classe » puisque les privilégiées pouvaient avoir accès à des interventions médicales à l’étranger.

Les relations entre les militantes du MLF et l’avocate sont néanmoins difficiles, et la préparation commune du procès de Bobigny est souvent conflictuelle. Des militantes féministes rejettent ce qu’elles perçoivent comme une défense misérabiliste. De son côté, Gisèle Halimi, plus âgée que cette génération de militantes, les décrit dans La Cause des femmes, comme des « gauchistes » irresponsables. En 1978, l’avocate défend devant les Assises d’Aix-en-Provence, les victimes d’un viol collectif, conduisant la campagne pour modifier la loi sur le viol dont elle obtient la redéfinition en 1980.

Peu à peu, elle se brouille avec Simone de Beauvoir et avec les militantes féministes qui lui reprochent d’être trop « personnelle ». Ces conflits se répètent lorsque Gisèle Halimi refuse d’engager l’association Choisir, dans l’action illégale consistant, comme le fit le Mouvement de libération de l’avortement et de la contraception (MLAC), à faire pratiquer par des médecins, des avortements. Cependant, elle défend le docteur Ferrey-Martin, médecin du MLAC à Grenoble, inculpée pour avoir pratiqué des avortements clandestins.

Gisèle Halimi tente une carrière politique, d’abord en lançant Choisir dans l’élaboration d’un « programme commun des femmes » : elle présente cent femmes aux élections législatives de 1979 ; un échec. Elle soutient ensuite la candidature de François Mitterrand. Candidate parachutée par le Parti socialiste sans en être membre (elle était apparentée PS), rejetée d’abord par les militants locaux avant de réussir à s’imposer, elle est députée de l’Isère de 1981 à1984.
De 1984 à 1985, elle est chargée de mission par le Premier ministre et devient ambassadrice déléguée de la France auprès de l’Unesco puis présidente du comité des conventions et des recommandations de l’Unesco jusqu’en 1987. Conseillère spéciale de la délégation française à l’Assemblée générale de l’ONU depuis 1989, elle est notamment rapporteure pour la parité entre hommes et femmes dans la vie politique.

En 1994, elle se présente aux élections européennes, sur la liste de Jean-Pierre Chevènement, avec lequel elle a négocié la prise en compte de la revendication paritaire dans son programme : « Pour une politique alternative ». En 1995, elle présidait avec Rosine Bachelot, l’Observatoire pour la parité.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article146724, notice HALIMI Gisèle, née TAÏEB Zeiza (Gisèle), Élise. Version Dictionnaire Algérie par René Gallissot, version mise en ligne le 23 mai 2013, dernière modification le 8 novembre 2021.

Par René Gallissot

ŒUVRE : Djamila Boupacha, co-ed. Simone de Beauvoir, Gallimard, Paris 1962. -La cause des femmes, Grasset, Paris, 1973. –Avortement, une loi en procès. Gallimard, Paris 1973. –Viol, le procès d’Aix. Gallimard, Paris 1978. -Le lait de l’oranger. L’itinéraire d’une femme engagée, actrice et témoin de son temps. Gallimard, Paris1988. -Une embellie perdue, Gallimard, Paris 1995. - La nouvelle cause des femmes, Le Seuil Paris1997. -Fritna, Plon, Paris1999. -Avocate irrespectueuse, Plon, Paris 2003. -Le procès de Bobigny : choisir la cause des femmes, Gallimard, Paris 2006. -La Kahina, Plon, Paris 2006. -Ne vous résignez jamais. Plon, Paris 2009. –Histoire d’une passion, Plon, Paris 2011.

SOURCES  : Ci-dessus, oeuvres à caractère autobiographique de Gisèle Halimi. –Marcel Péju, Le procès Jeanson. Maspéro, Paris, 1961. -"Gisèle Halimi, la cause du féminisme", Travail genre et sociétés, n° 14, novembre 2005. –Notices Pierre Braun et Léo Matarasso par Frédéric Genevée dans DBMOMS, t.2, 2006 et t.8, 2012. –Notice Gisèle Halimi par Sandrine Garcia, DBMOMS, t.6, 2010, –Christophe Perrin et Laurence Gaune, Parcours d’avocat(e)s, entretien avec Gisèle Halimi. Le cavalier bleu, Paris 2010.
FILMOGRAPHIE : Gisèle Halimi, l’insoumise, documentaire de Serge Moati, France, 2007.

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