LE GOFF Louis, Marie

Louis Le Goff était le fils de Claude, Marie Le Goff, couvreur en ardoise de quarante-cinq ans, et de Catherine L’Hostis, ménagère de trente-cinq ans. Louis Le Goff se maria le 6 juillet 1922 à Plourivo avec Marie Hervé. Faisant partie d’un groupe Francs-tireurs et partisans (FTP) du Trégor, il fut arrêté par les Allemands avec cinq autres camarades le 6 juin 1944 à Penvénan (Côtes-du-Nord, Côtes-d’Armor) au cours d’un transport d’armes. Il fut emmené avec Roger Bervet, François Boulard, Charles Le Bonniec, Paul Le Goff et Guy Prudhomme à la Feldgendarmerie de Plouaret (Côtes-du-Nord, Côtes-d’Armor) où tous furent affreusement torturés. Ils furent aperçus pour la dernière fois à Lanvollon (Côtes-du-Nord, Côtes-d’Armor). On sait d’après les archives que, le 8 juin 1944, il fut jugé, condamné à la peine de mort par le tribunal de la Feldkommandantur 56300, et exécuté « pour activité de franc-tireur » en même temps que cinq de ses camarades, à l’exception de Guy Prudhomme fusillé le 10 juin 1944. Louis Le Goff avait quarante-cinq ans. On ignore le lieu où ils furent exécutés. Le corps de Louis Le Goff ne fut jamais retrouvé. Son nom figure sur Le monument de Crec’h-Chapel en Plougrescant (Côtes-du-Nord, Côtes-d’Armor).
Le même jour, le même tribunal condamna six membres du maquis de Sainte-Sève près de Morlaix (Finistère) à la peine de mort « pour activité de franc-tireur »
Marcel Trévian, Marcel Le Berre, René Morvan, Hervé Ollivier,  André Corvet et Jacques Ollivier, qui furent exécutés.On ignore également le lieu où il furent exécutés, leurs corps ne furent jamais retrouvés.

Site des Lieux de Mémoire du Comité pour l’Étude de la Résistance Populaire dans les Côtes-du-Nord