Par Alain Prigent, Serge Tilly
Né le 16 juillet 1910 à Kergrist-Moëlou (Côtes-du-Nord, Côtes-d’Armor), fusillé le 25 mars 1944 au camp de Souge, commune de Martignas-sur-Jalle (Gironde) suite à une condamnation à mort ; garde forestier ; FTPF en Côte-d’Or.
Son père Louis, Marie Lopin, couvreur, né en 1886, épousa Marie, Eugénie Joncourt, ménagère également née en 1886. Forestier, garde des eaux-et-forêts à Saint-Rémi (Côte-d’Or), Joseph Lopin entra dans le résistance FTPF en décembre 1943 et pris le maquis.
On ignore pourquoi il se retrouva à Bordeaux, où il fut arrêté en flagrant délit de vol de bicyclette le 24 janvier 1944. Comme il était porteur d’un revolver avec lequel il avait menacé un restaurateur, les gendarmes français le livrèrent aux autorités allemandes.
Il fut condamné le 17 mars 1943 à la peine de mort par le tribunal de la Feldkommandantur St L. IV – no 54/1944 de Bordeaux (Gironde) « pour activité de franc-tireur ». Il fut exécuté le 25 mars 1944 au camp de Souge, commune de Martignas-sur-Jalle (Gironde). Le médecin allemand constata son décès à 7 heures. Il avait trente-trois ans. Le nom de Joseph Lopin figure sur une des plaques du mémorial du camp de Souge, commune de Martignas-sur-Jalle (Gironde) parmi les 256 noms de fusillés.
Site des Lieux de Mémoire du Comité pour l’Étude de la Résistance Populaire dans les Côtes-du-Nord
Par Alain Prigent, Serge Tilly
SOURCES : DAVCC, Caen (Notes Thomas Pouty). – Arch. Dép. Côtes-d’Armor, 2W115, 1043W3. – René Terrisse, Face aux pelotons nazis : Souge le Mont-Valérien du Bordelais, Éd. Aubéron, 2000. – Comité du souvenir des fusillés de Souge, Les 256 de Souge, op. cit., p. 168. – État civil, Kergrist-Moëlou.