DEMAUGRE Max, Jean, Henri

Fils de Charles Victor Demaugre, receveur des PTT, et de Jeanne Amélie Marie Manaud, modiste pour enfants, Max Demaugre avait une sœur aînée. Après avoir obtenu le baccalauréat de philosophie, il fit des études de médecine à Paris. Le 30 avril 1941, à Fontenay-aux-Roses (Hauts-de Seine), il épousa Huguette Breton, sans profession, qui lui donna six enfants (quatre filles et deux garçons). Quelques mois plus tard, Max Demaugre s’installait, en qualité de médecin, à Renwez. À partir de 1944, il s’engagea dans le mouvement de résistance Libération-Nord sur le plateau de Rocroi. ; il reçut la médaille de la Résistance à la Libération.

Sans doute influencé par le militantisme de son père, Max Demaugre adhéra au Parti socialiste SFIO. Il siégea à la commission exécutive fédérale des Ardennes de 1946 à 1971, puis à celle du Parti socialiste jusqu’en 1973. Élu à Renwez sur une liste composée en majorité de socialistes et de communistes aux élections municipales d’avril-mai 1945, il devint maire au mois de décembre suivant. Avec cinq victoires consécutives à la tête de la liste socialiste, il occupa cette fonction jusqu’en de mars 1977, date à laquelle il quitta la vie politique.

Au premier tour des élections pour le conseil général, le 23 septembre 1945, Max Demaugre fut élu dans le canton de Renwez en obtenant 1 257 voix sur 3 159 inscrits et 2 378 votants. Benjamin du conseil général, il siégea au côté de son père, conseiller général socialiste pour le canton d’Omont et doyen de l’assemblée. De 1949 à 1967, Max Demaugre fut réélu au second tour à chaque élection cantonale. Il ne se représenta pas au scrutin de 1973.

Président de la délégation cantonale depuis 1945, Max Demaugre fut secrétaire du conseil général des Ardennes de 1949 à 1961. À partir de 1964, il siégea à la deuxième commission, dite de la Santé. En 1967, il était membre de la commission d’aide sociale et de l’hygiène, du comité consultatif départemental d’hygiène sociale, de la commission de contrôle des dépenses d’aide médicale, du conseil départemental d’hygiène, de l’Office d’hygiène sociale et de prévention antituberculeuse, et de la commission départementale de l’Équipement.

Max Demaugre partit à la retraite en septembre 1979. Il s’installa alors, avec son épouse, à Fontenay-aux-Roses (Val-de-Marne).