NOUAZÉ Armand, Joseph, François

Par Alain Prigent, François Prigent

Né le 1er juin 1909 à Plouasne (Côtes-du-Nord, Côtes d’Armor), mort le 7 décembre 1990 à Angers (Maine-et-Loire) ; instituteur puis intendant ; secrétaire général de la section des Côtes-du-Nord du SNI (1935) ; militant de la SFIO.

Fils d’un laboureur et d’une cultivatrice, Armand Nouazé, après avoir obtenu son brevet élémentaire en 1924, fut reçu à l’École normale d’instituteurs de Saint-Brieuc (promotion 1924-1927). À sa sortie de l’ENI, il fut nommé à Trégomar puis à Loudéac où il enseigna jusqu’à son service militaire (avril 1930-avril 1931). À la rentrée 1931, il reprit son poste à Loudéac où il enseigna jusqu’en 1945, d’abord à l’école primaire puis, en 1937 au cours complémentaire dirigé par Joseph Chapron, compagnon de Mathurin Boscher. Malade depuis de nombreuses années, il entreprit une reconversion en effectuant, en 1943, une formation à Angers (Maine-et-Loire) pour devenir économe des établissements scolaires. À la Libération il fut nommé au collège de Lamballe puis à l’École normale d’instituteurs d’Angers (Maine-et-Loire). Il devint économe au collège moderne de Lamballe (Côtes-du-Nord) en 1945 puis fut nommé économe de l’Ecole normale d’instituteurs d’Angers en 1946.

Nouazé se maria en septembre 1933 à Loudéac avec une employée des postes qui devint contrôleur. Le couple eut trois enfants.

Conseiller syndical du SN (1928-1934 puis en 1938), il fut un éphémère secrétaire général de la section départementale du SNI en 1935 pendant quelques mois à un moment crucial de son histoire. Après la guerre, trésorier départemental des Pupilles de l’école publique, il devint membre du commission administrative de la section du Maine-et-Loire de la Mutuelle générale de l’Éducation nationale.

Militant socialiste SFIO, il participa à la diffusion de l’hebdomadaire fédéral, Le Combat social, dans la région de Loudéac en avril 1936.

Nouazé devint intendant du lycée Philibert Tsiranana à Majunga (Madagascar) en 1961, puis du lycée Fianarantsoa à Tananarive de 1962 à 1966, année où il obtint un poste d’intendant universitaire chargé du Centre national des œuvres universitaires de la Côte d’Ivoire à Abidjan. Il prit sa retraite en 1967.

Veuf, Nouazé, devenu intendant universitaire, se remaria en juin 1981 à Saint-Brieuc avec une professeur retraitée.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article147309, notice NOUAZÉ Armand, Joseph, François par Alain Prigent, François Prigent, version mise en ligne le 19 juin 2013, dernière modification le 14 janvier 2019.

Par Alain Prigent, François Prigent

SOURCES : Arch. Nat. : F17/29238. — Arch. dép. Côtes d’Armor, 1T1593, dossier professionnel versé par l’inspection académique. — Arch. de l’UD CGT des Côtes d’Armor. — Alain Prigent, ’Les instituteurs des Côtes-du-Nord sous la IIIe République (Laïcité, amicalisme et syndicalisme), Éditions Astoure, 2005. — François Prigent, Les réseaux socialistes en Bretagne des années 1930 aux années 1980, thèse de doctorat, Université de Rennes 2, 2011. — Notes de Jacques Girault.

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